jebstuart a écrit:Et la serpe Thai sa compte :
Ca ressemble tout à fait à "l'entrée de gamme" de Aranyik. Chez Tang Frères, ils vendent des espèces de feuilles exactement dans le même genre de fabrication (mais de forme tout à fait différente). Je m'en étais prit une, mais c'était vraiment de piètre qualité: une énorme tapure dans le tranchant (que je n'avais pas vu initialement car "camouflée" par les traces de disqueuse), et à l'affûtage des variations de dureté du tranchant assez inexplicables. J'espère que la tienne est de meilleure qualité. De toute façon, pour moi ça se qualifie tout à fait en tant que "serpe".
rahansor a écrit:un "faïssou" des forges du saut du Tarn "creuset garanti"…. bien pratique dans les buissons, ronces...
Ca va bien ces petits trucs là! Je pense qu'en "nomenclature nationale", on pourrait appeler ça un coupe-ronce, mais c'est toujours intéressant de connaître les appellations locales. Laisse moi deviner: le "ï" est très court et pas du tout accentué? Il me paraît possible que ça ait la même racine que le mot "fascine", puisque le mot "fascina" existait déjà en latin, et essentiellement avec le même sens de fagot de branches. De là, par métonymie, à désigner une branche seule ou toute sorte de petite végétation, il n'y a pas grand chose. Alors qu'avec le temps, le N final tombe (phénomène d'amuïssement), le A est allongé pour compenser, et transformé en diphtongue. L'outil est naturellement désigné par ce à quoi il est destiné: faire des fagots ou éliminer des petites branches et de la petite végétation.
Ce genre d'outil, j'ai trouvé, est particulièrement efficace, parce que le manche en bois fait qu'il y a une bonne répartition de la masse le long de l'outil, contrairement aux coupe-ronces conventionnels avec une grande tige métallique enfoncée dans un court manche à main, et qui sont lourds des extrémités. Garde le tien précieusement.