par hal 2009 » 11 Aoû 2009 16:41
sur la baie, y a toujours un vendeur, avec de "véritable couteaux damas" à 90 euros.…
je cite:
Couteau de ChasseCollection en acier Damas fait à la main.
Voici un magnifique couteau de Chasse fait en acier Damas de très haute qualité.
L'acier Damas est créé en forgeant et en soudant plusieurs couches d'aciers dans un bloc solide qu'on appelle le 'billet'. (Outils d'acier carbone 1095 & 15N20). Le billet (ou lingot ou bulat) est plié et ressoudé plusieurs fois afin de produire 512 couches ou 10 pliages.
Les lignes sont créées par la manipulation de l'acier durant le processus de forge et de soudage. Lorsque l'acide est ajoutée à la lame, ça attaque les couches d'acier dures et souples différemment, ce qui donne à la lame son magnifique design ligné.
La combinaison des couches d'acier dures et souples donne à la lame de la flexibilité, de la résistance et une dentelure invisible qui rend la lame plus coupante.
La dureté de l'acier est d'environ 56 HRC sur l'échelle Rockwell.
Historique de l'acier Damas
QU'EST CE QUE LE DAMAS ?
Source : article de Motoyasu dans Sword Forum Magazine
D'après certaines légendes, le damas est un acier supposé indestructible aux connotations alliant le beau et le magique!
En vérité l'acier damas est seulement de l'acier. Il n'a pas de propriétés magiques, il n'est pas indestructible ; les légendes qui courent à son sujet sont sans doute liées aux effets destructeurs des épées maures sur les armures des chevaliers pendant les Croisades (vieille histoire!).
Ces épées "légendaires" étaient fabriquées à partir d'un acier, le wootz , à haute teneur en carbone (1.5 à 2 %) obtenu en Inde en portant du fer et du carbone (charbon de bois sans doute) à 1200° dans un creuset hermétiquement fermé. Le refroidissement lent de ce mélange permettait la formation d'un réseau de cémentite, le forgeage à basse température (rouge sang /cerise) rompait le maillage de cémentite sans la faire disparaître ce qui permettait d'obtenir en plus de bonnes qualités mécaniques (dureté et souplesse dont les croisés ont souffert…) de très beaux dessins. Cet acier damas est appelé Wootz en Orient et Bulat en Russie.
Le WOOTZ
On peut considérer que par sa qualité et son ancienneté, le Wootz est le véritable " Damas ". Son procédé de fabrication témoigne d'ailleurs d'une grande avance technologique compte tenu des moyens de forgeage, somme toute rudimentaires de l'époque. Des textes datant de l'an 540 nous fournissent de précieuses descriptions du Wootz qui servait à la confection des épées et des sabres, mais aussi des boucliers et des armures.
Les Indiens fabriquaient le Wootz en plusieurs étapes. La première consistait à mélanger le minerai de fer avec une source capable de produire du carbone, comme par exemple le charbon de bois ou les feuilles. L'ensemble introduit dans un four était porté à une température inférieure au point de fusion (environ 1.2OO degrés). On obtenait ainsi un fer spongieux qui, une fois martelé, procurait des particules de fer brut dont la teneur en carbone était très faible. Pour augmenter ce taux de carbone, les métallurgistes indiens les introduisaient à l'intérieur d'un creuset hermétique de 8 centimètres de diamètre et 16 de haut et les chauffaient avec du charbon de bois.
C'était le forgeron qui contrôlait l'homogénéité du mélange et qui décidait le moment opportun de commencer le processus de refroidissement, opération très lente qui pouvait durer plusieurs jours et qui aboutissait à la formation de cercles concentriques dans le creuset, chacun possédant un pourcentage de carbone différent.
L'alliage ainsi obtenu (entre 1 et 2 % de carbone) était démoulé et le lingot maintenant appelé Wootz était exporté à travers tout le Proche-Orient ainsi qu'en Russie où on connaît cet extraordinaire acier sous le nom de Bulat. Ces galettes d'acier Damas permettaient donc aux forgerons étrangers de fabriquer des boucliers, des armures mais aussi et surtout des lames dont les plus célèbres et les mieux réussies nous viennent d'Iran.
Les forgerons de l'époque faisaient subir aux lingots de Wootz un véritable travail de force en martelant de longues heures durant le métal qui était vraisemblablement assez peu chauffé (65O à 8OO °c) pour ne pas devenir cassant lors de son travail. A titre d'exemple, on a pu déterminer que lors de son forgeage, le lingot de Wootz réduisait jusqu'à 1/8ème de sa taille initiale. Une fois la lame convenablement martelée, le forgeron passait à l'opération de trempage.
Cette opération, que l'on maîtrise parfaitement de nos jours grâce à des moyens électroniques sophistiqués, tenait un peu dans l'ancien temps de la sorcellerie et on attribuait à d'horribles superstitions des qualités très discutables, comme en témoigne ce récit moyenâgeux retrouvé en Asie Mineure et qui décrit la trempe d'une épée réalisée à partir d'un lingot de Bulat : " Il faut chauffer le Bulat jusqu'à ce qu'il ne brille plus, tout comme le soleil se lève dans le désert. Puis il faut le refroidir à la couleur pourpre royale et le plonger ensuite dans le corps d'un esclave musclé qui transmettra ainsi sa force à la lame ". Il est évident que si les couleurs mentionnées dans cet extrait nous fournissent des indications sur la température d'élévation et de refroidissement, l'esclave peut être remplacé par n'importe quel liquide (saumure, eau, etc.) dont la température aurait été amenée à 37°c. Il n'est d'ailleurs pas évident que cette méthode de trempe ait donné les meilleurs Damas.
D'une manière générale, on peut penser que les inventeurs du Damas ont trouvé la bonne formule de façon totalement empirique. En effet, on sait de nos jours que la composition d'un acier, lorsqu'il est à température ambiante, dépend de l'équilibre entre le pourcentage de fer et de carbone, cet équilibre dépendant lui-même de critères spécifiques parmi lesquels la température et le refroidissement sont primordiaux. N'ayant aucun moyen technique pour contrôler ces deux paramètres, les forgerons de l'Antiquité s'en remettaient à l'échelle des couleurs et à l'expérience pour fabriquer des aciers Damas d'une qualité qui reste quasi inégalée de nos jours.
L’acier Damas est :
- unique car les dessins des couches d’acier ne sont jamais identiques.
- une émotion apportée au couteau de par sa réalisation de façon totalement manuelle
- plus solide car plus flexible
- un acier au carbone : très bonne tenue du fil et facilité d’aiguisage aidée en cela par lé-mouture en creux (mais qui ne donne pas de goût d’acier aux aliments).
- facile d’entretien : vous vous en servez régulièrement, essuyez la lame après chaque utilisation. Vous vous en servez occasionnellement : pensez à huiler la lame pour éviter une perte de contraste entre les différentes couches d’acier.
Description et présentation de ce Damas.
La lame est originale et d’excellente composition, cette lame damas dont le travail original est utilisée avec un montage sur bois véritable teinter vert de style WOOD WORKER .
Il est très bien équilibré et idéale pour la chasse ou couteau de table.
Le couteau mesure 20,5 cm en longueur totale.
La lame mesure 11 cm et est faite avec dans une grande qualité d’acier damas 1095 et 15N20.
Il y a 512 couches c'est-à-dire dix pliage du lingot d’acier mélanger à du carbone et du nickel se qui lui donne une solidité et un tranchant remarquable. La lame est sur l’échelle de dureté d’une valeur de RC 57-60 ce qui lui donne sa fiabilité et sa coupe semblable à un rasoir.
Le manche est lui en bois vert véritable et la lame vient au bout du manche.
Le couteau est livré avec son fourreau en cuir fait main.
Toujours nettoyer la lame après utilisation et de traiter avec de l'huile ou de cire.
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Ne surtout pas utiliser d’affuteur ou autre outils en acier ou en pierre. Il est fortement conseiller de le faire aiguiser par un coutelier avec une bande à froid.
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