Des damas de folie!

[CASH]

Conny Persson, forgeron et coutellier suédois, fabrique des damas aux motifs remarquables. Bien que le design de ses prods ne soit pas à mon goût, je ne puis m'empêcher de vous faire voir ses lames oh combien travaillées... Enjoy!

Exemple: Un Thiers en collaboration avec Bennica:



http://www.connyknives.com/

[Fouin'toc]

En effet, c'est proprement hallucinant, c'est pas à mon goût non plus mais le boulot c'est un truc de fou.

[DJIN]

ça parait incroyable de faire des motifs aussi complexes!! travail fabuleux, mais c'est pas ma tasse de thé…

[Lolo94]

Je suis preneur pour des explications techniques, parce que je vois bien comment on peut faire du damas, en gros, même en mosaïque, mais pour dessiner des diablotins, je vois pas... Du coup la performance me passe un peu au dessus de la tête?

[CASH]

Les diablotins m'ont aussi bluffé!… Surtout que le motif est assymétrique! Bonjour les soudures!

[Crocuta]

On m'a expliqué un jour comment on peut faire des lames comme ça, en détail et assez clairement, mais, ahem, j'ai oublié

[CASH]

Pour une hyène, t'as plutôt une mémoire de poisson rouge...

[lichtenfeld]

le travail est remarquable et j'applaudis l'artiste.

mais c'est pas non plus ma tasse de thé

[Crocuta]

Pour une hyène, t'as plutôt une mémoire de poisson rouge...

Oh ça va hein !
C'était il y a presque longtemps, et pis à l'époque j'y connaissais encore plus rien que maintenant, alors j'ai pas imprimé quoi...
Mais bon toute façon demain yen a un qui va nous expliquer ça bien mieux que je ne l'aurais fait, alors hein !

[SOD]

On m'a expliqué un jour comment on peut faire des lames comme ça, en détail et assez clairement, mais, ahem, j'ai oublié

Ah ben bravo!!!!!!! C'est bluffant quand meme

[Jack]

Je suis preneur pour des explications techniques, parce que je vois bien comment on peut faire du damas, en gros, même en mosaïque, mais pour dessiner des diablotins, je vois pas... Du coup la performance me passe un peu au dessus de la tête?

C'est assez bien expliqué dans un livre de D. DAROM. Je pourrais vous scanner quelques illustrations (si ça intéresse quelqu'un…). La technique s'apparente à celle des rivets mosaïques déjà décrite ici.
viewtopic.php?f=8&t=51&p=106770&hilit=+mosaïque#p106770
viewtopic.php?f=8&t=51&st=0&sk=t&sd=a&hilit=pin+mosaïque&start=3765
Le principe est de disposer des tubes et des tiges dans un tube "contenant", de remplir les interstices avec de la limaille, de chauffer rtout ça presque à la température de fonte pour homogénéiser, et forger-souder le tout. Les dessins (genre diablotin) doivent être obtenus en modelant du feuillard.

P. Reverdy a mécanisé et - à mon avis - beaucoup perfectionné le procédé en découpant des motifs "massifs" dans des blocs de métaux différents (machine sophistiquée à électro-érosion) et crée le motif en imbriquant un motif "mâle" dans une découpe "femelle", puis en forgeant-soudant. Il n'utilise pas de limaille, ce qui est beaucoup plus élégant, et lui permet des forgeages sans - ou quasiment sans - déformation du motif.

C'est extrêmement impressionnant, absolument remarquable, mais je n'aime pas du tout - pas plus que les autres excès de gravure, sculpture, anodisation, incrustation, colorisation,avalanches de métaux précieux et de pierres rares, illustrés dans ce même livre de DAROM. On est là aux antipodes de la fonction. Ce ne sont plus des couteaux, ce sont des bijoux en forme de couteau.

[SOD]

Je suis preneur pour des explications techniques, parce que je vois bien comment on peut faire du damas, en gros, même en mosaïque, mais pour dessiner des diablotins, je vois pas... Du coup la performance me passe un peu au dessus de la tête?

C'est assez bien expliqué dans un livre de D. DAROM. Je pourrais vous scanner quelques illustrations (si ça intéresse quelqu'un…). La technique s'apparente à celle des rivets mosaïques déjà décrite ici. Le principe est de disposer des tubes et des tiges dans un tube "contenant", de remplir les interstices avec de la limaille, de chauffer rtout ça presque à la température de fonte pour homogénéiser, et forger-souder le tout. Les dessins (genre diablotin) doivent être obtenus en modelant du feuillard.

P. Reverdy a mécanisé et - à mon avis - beaucoup perfectionné le procédé en découpant des motifs "massifs" dans des blocs de métaux différents (machine sophistiquée à électro-érosion) et crée le motif en imbriquant un motif "mâle" dans une découpe "femelle", puis en forgeant-soudant. Il n'utilise pas de limaille, ce qui est beaucoup plus élégant, et lui permet des forgeages sans - ou quasiment sans - déformation du motif.

C'est extrêmement impressionnant, absolument remarquable, mais je n'aime pas du tout - pas plus que les autres excès de gravure, sculpture, anodisation, incrustation, colorisation,avalanches de métaux précieux et de pierres rares, illustrés dans ce même livre de DAROM. On est là aux antipodes de la fonction. Ce ne sont plus des couteaux, ce sont des bijoux en forme de couteau.

Tout à fait d'accord sur le dernier point