Une petite review pour passer le temps ?
J'ai toujours adoré l'aluminium, je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit ?
Bref, un truc qui me fait parfois craquer pour des couteaux pas très snobs
Ce Böker n'est pas le plus moche de mes alus, alors faisons-en un petit tour :
manche en aluminium texturé, anodisation claire. C'est bien, comme les couteaux suisses : au moins les scratchs passent inaperçus, enfin plus inaperçus.
On remarque assez rapidement un insert en trucmuche anti-dérapant de couleur bleudégueu de chaque côté, prétendument pour améliorer le grip. Personnellement je ne suis pas fan de ce détail, mais enfin je ne suis pas designer.
Il y a un bouton ; eh oui - je ne vous l'ai pas dit ? C'est un automatique. hihihihi, vestige assumé des fantasmes du petit garçon qui subsiste en moi, de temps à autres ça m'amuse de jouer avec des automatiques. L'ouverture n'est pas parmi les plus rapides du marché, mais elle est inéluctable et robuste tout de même : d'une part ça ne donne pas de secousse au poignet et d'autre part ça ne surprend pas quand on le déclenche, d'où une certaine confiance pour le mécanisme.
Le loquet de sécurité est un truc à tourner façon volume de walkman … j'ai l'air d'un vieux quand je dis ça, hein ..?
On voit qu'il n'y a pas d'entretoise, les deux coques en alu qui forment le manche sont jointives au dos. J'aime assez la construction et la tenue en main.
La jointure est dissymétrique car l'une des coques est plus épaisse que l'autre : ainsi il y a assez de matière pour qu'on puisse visser les coques à même l'alu sans risque d'arracher les taraudages.
La lame de 8,5 cm un un peu de jeu latéral, comme sur la plupart des automatiques, mais rien d'énorme non plus. Elle est en acier "stainless"
Une rapide recherche vous permettra de trouver des détails : c'est du 4034 … c'est comme ça qu'on appelle le 420C quand on ne veut pas le nommer …
Bon, je vous avais dit qu'il est délicieusement non-snob, pas vrai ? Ce n'est pas pire que beaucoup de Kershaw, après tout. Remarquez; je m'en fiche si ça coupe ou non, vu que c'est juste pour jouer
De l'autre côté de la lame : la marque, son vieil arbre et le nom du designer : Dietmar Pohl.
Une sorte de "guillochage brut de découpage" est présente sur la naissance du dos de la lame, histoire de donner un peu de grip pour le pouce.
Ouvert, majestueux, arrogant et néanmoins fonctionnel :
L'un dans l'autre, c'est un chouette couteau qui me plait bien et qui somme toute n'est pas ruineux.