Il y a quelques changements outre mes modestes progrès.
J’utilise maintenant des racines naturelles, non vernies au lieu de celles vernies, redressée et trop régulières que j’avais avant et qui étaient en fait prétraitées pour faire des poignées de sacs. Cela me permet des formes différentes, chaque bambou étant vraiment unique.
L’autre changement c’est que je préfère mettre des axes vissés. On peut resserrer si la friction se relâche et démonter tout pour redonner une jeunesse au manche ou à la lame. J’ai passé les vis dans les flammes de la cuisinière pour une sorte d’anodisation « à la Cardo »

J’ai aussi poussé plus les finitions, surtout sur les derniers en passant plus de temps dessus.
Ils ont tous des rondelles de bronze à l’intérieur.
J’ai aussi tenu compte des remarques de certains

Je me rend compte que la séance de photos est une part du processus de création dans le sens que ça permet de voir le couteau sous toutes ses coutures, en macro et de détecter des petits défauts éventuels ;
A l’issue de la séance, il y en a toujours un ou deux qui sont écartés parce que je vois un truc qui me plaît pas et d’autres que je corrige.
Allez voici les images, merci de votre intérêt.
On commence par le 18. C’est le premier que j’ai tenté avec une racine de bambou dans l’autre sens, avec les nœuds sur chaque côté du manche.
J’aime bien le fibrage du bambou, on dirait du micarta naturel.
Lame de Miyamoto Higonaifu de 70 mm patinée au perchlo et au vinaigre.


