L’aventure que je vous propose est une fiction historique.
Vous allez voyager dans le temps à la découverte d’un personnage, de lieux et d’objets insolites.
Bien que l’aventure du narrateur soit imaginaire, les personnages, les objets, les dates, et les faits sont réels, j’ai disséminé les indices dans le récit, parfois directs, parfois sous-entendus, et même croisés…..essayant même de « noyer le poisson » et de piéger votre ami Google !!!
Cette histoire est découpée en 4 chapitres.
La règle du jeu est simple :
A tous les participants : répondez aux questions du premier chapitre sachant que le temps joue contre vous, cela vous donnera la possibilité de répondre aux questions du deuxième chapitre et ainsi de suite…un par semaine !
utilisez pour les réponses uniquement l'adresse suivante :
concours.alain@gmail.com
Le premier qui donne les bonnes réponses « pertinentes » à la fin chaque chapitre a gagné, inutile de répondre si vous n’avez pas participé au jeu depuis le début.
En cas d’ex aequo je procéderai à un tirage au sort.
Au passage, signalez ici quand vous avez envoyé une réponse. Ca évitera que des emails ne se perdent. Par contre, ne donnez pas la réponse ici.
Les prix prévus sont :
1 / le prototype de couteau pont que j’ai précédemment posté sur le forum
2 / une dague pliante Hanwei
3 / un tire-bouchon « simplici’T »
Bonne recherche et bonne chance.
L’âme d’un génie
Le Voyage initiatique
Décembre 1765
La rue de la « Tisseranderie » était animée ce jour là. Les discussions allaient bon train entre mon Maître et les clients de la boutique…..les gentilshommes, les bourgeois discutaient, les ménagères et les lavandières faisaient leur choix, les barbiers chirurgiens apportaient leurs ouvrages pour le rhabillage…
En tant que premier compagnon de forge, j’étais arrivé de bonne heure dans l’arrière boutique pour préparer le travail de la journée ; charbon de terre, charbon de bois, niveau en eau, en huile des auges de trempe, vérification des polissoires, des meules, des outils….la routine…tout devait être prêt avant l’arrivée des compagnons.
Peu avant l’ouverture de l’atelier, je surpris une conversation entre mon Maître, Messieurs Du Monceau et Monneron… J’appris ce jour là qu’une « expédition » devait partir vers des contrées lointaines. Un voyage long et dangereux, sans assurance de retour, dans le but de trouver de nouvelles matières premières, de nouveaux matériaux plus purs, plus efficaces pour l’évolution de notre artisanat mais aussi de rapporter des échantillons significatifs pour parfaire les analyses et les expériences de mon Maître. Faisant fi de mon rang, je me portais aussitôt volontaire pour ce voyage, expliquant à ces Messieurs, interloqués, l’importance de ma présence afin de réunir tout ce que le Maître recherchait et mettant en avant l’expérience que j’avais acquise à ses côtés.
En quelques jours l’équipage complet comprenant un charpentier, un tonnelier, et le matériel nécessaire pour une expédition était réuni. Quelques centaines de louis d’or, trois barriques de vin, et la présentation des Lettres de Recommandation nous permirent de convaincre Monsieur Haumont Capitaine du vaisseau « Le Massiac » de nous conduire en ces lieux forts lointains. De là, partirait une caravane pour découvrir une nouvelle route, j’en assurerai l’organisation… Valet de forge puis 1er compagnon, je quittais l’ombre du Maître pour œuvrer au grand jour : j’avais gagné sa confiance...
Février 1766.
«Le Massiac » trois-mâts de 900 tonneaux, près de 160 hommes d’équipage dont je faisais partie pour ce voyage quittait le port de Lorient.
Quelques 6 mois de navigation plus tard, nous arrivâmes sans encombre à destination. Nous avions choisi le dernier comptoir Français encore en activité en ces temps troublés, celui situé le plus au nord, afin de réduire la durée de notre voyage terrestre. Monsieur Chevalier en poste depuis longtemps dans ce port avait eu le temps de préparer notre caravane.
Grâce à l’appui de Monsieur Monneron et son amitié envers Tippô Sâhib, une fois à terre, nous serions sous la protection de guerriers Marathes afin de garantir notre expédition contre les fréquentes attaques de brigands et des bêtes sauvages.
Pendant les mois que durerait notre expédition, « Le Massiac » effectuerait quelques commerces remplissant ainsi les soutes d’épices, de bois précieux, de porcelaines, de thé…nous avions convenu d’un rendez-vous dans le seul port de la côte ouest encore sous protectorat Français.
Guidée et protégée par les guerriers Marathes, la caravane franchit des cols et des fleuves, gravit des montagnes… après des semaines de marche, une nouvelle route était ouverte, nous étions enfin arrivés dans cet étrange pays riche en gisements naturels. Ce n’était pas une simple histoire d’explorateurs, les natifs connaissaient ces mines, le gisement était énorme, d’une pureté inégalée, notre artisanat pourrait en bénéficier : les forgerons, les artisans de toute l’Europe nous en remercieraient un jour, la matière semblait parfaite.
Octobre 1766….
Nous quittâmes les vastes plaines de la terrasse du monde lourdement chargés.
Les animaux et les hommes avançaient péniblement à cause du froid et de l’altitude ; il nous faudrait environ deux mois pour rejoindre Mysore, seconde étape de notre périple.
La route fût longue et sans encombre.
Dès notre arrivée en ville, nous échangeâmes, avec les artisans locaux, une partie de notre cargaison contre une dizaine d’échantillons bruts en provenance de Salem et quelques autres originaires de Mysore…
Nous devions rejoindre « Le Massiac » avant le 15 janvier en ce port, troisième étape de ce voyage initiatique.
L’expédition était un succès, nous avions trouvé de nouveaux gisements et de quoi satisfaire l’appétit de mon Maître dans ses recherches : il pourrait ainsi présenter ses travaux et ses conclusions à la prestigieuse Académie des Sciences.
A vous de chercher……..
1. Quelle est la matière rapportée ?
2. Quel est le pays qui abritait un des plus gros gisements mondiaux de cette matière à cette époque ?
3. Vous avez certainement trouvé le pays dans lequel se déroule cette histoire, alors, quel est le nom du port d’arrivée où attend la caravane ?
4. Quel est le nom du port de retour, troisième étape du voyage ?
5. Quels sont les « échantillons » dont le « Maître » avait besoin ?