CHAPITRE I
Bien entendu les questions 1 : Quelle est la matière rapportée ?
et 2 : Quel est le pays qui abritait un des plus gros gisements mondiaux de cette matière à cette époque ? Sont complémentaires et seule une analyse complète du chapitre tout entier permet de situer le pays et sa matière mystérieuse. C’étaient les questions les plus difficile….1 seul participant les a trouvé.
Les indices : vastes plaines de la terrasse du monde, Monsieur Chevalier, longue marche à travers cols et montagnes, une nouvelle route était ouverte, riche en gisement de toutes sortes, Les animaux et les hommes avançaient péniblement à cause du froid et de l’altitude ; il nous faudrait environ deux mois pour rejoindre Mysore, seconde étape de notre périple.
La terrasse du monde est le surnom qui était donné au TIBET. La durée supposée du voyage de la caravane et les descriptions d’altitude et de pénibilité mènent à ce pays…
M. Jean-Baptiste CHEVALIER (1729/1789), employé de la Compagnie des Indes a monté une expédition pour ouvrir une nouvelle route commerciale avec le TIBET en longeant les contreforts de l’Himalaya a partir de sa ville…. jusqu'à la domination anglaise dans ce pays.
Le TIBET était le premier pays exportateur et producteur de BORAX au monde jusqu'à la découverte des mines de Californie (vallée de la mort) en 1875.
Le BORAX était utilisé depuis l’antiquité comme fondant, antioxydant dans l’artisanat pour les soudures d’argent et d’or, pour la fabrication des porcelaines et verres, et utilisé comme antiseptique.
En ce XVIII siècle, l’usage des forgerons, couteliers, était d’utiliser de la silice, (du sable) pour « réussir » les soudures à la forge….le BORAX est plus performant.
LAROUSSE 1930 et google : TIBET.
REPONSE 1 : BORAX
REPONSE 2 : TIBET
Questions 3: Vous avez certainement trouvé le pays dans lequel se déroule cette histoire, alors, quel est le nom du port d’arrivée où attend la caravane ?et 4 : Quel est le nom du port de retour, troisième étape du voyage ?
Sont également complémentaires….vous avez quasiment tous trouvé que le MASSIAC faisait partie de la flotte de la Compagnie des Inde Orientales où se situe cette histoire.
Les indices : nous arrivâmes sans encombre à destination. Nous avions choisi le dernier comptoir Français encore en activité en ces temps troublés, celui situé le plus au nord, Monsieur Chevalier en poste depuis longtemps dans ce port avait eu le temps de préparer notre caravane.
Pour le retour nous avions convenu d’un rendez-vous dans le seul port de la côte ouest encore sous protectorat Français.
En regardant une carte des comptoirs français pendant cette période, on constate que le port le plus au nord sous protectorat français est CHANDERNAGOR, dont M. CHEVALIER fut gouverneur, et «la base française » la plus au nord pour favoriser l’expédition vers le TIBET.
Le seul port sur la cote ouest de l’inde sous protectorat Français, d’où chargeaient tous les navires avant leur retour en Europe, était MAHE.
Ces deux ports font parti des 5 possessions françaises postérieures au traité de paris de 1763 et ce jusqu’en 1949.
Google : Histoire du MASSIAC, Compagnie des Indes, Jean-Baptiste CHEVALIER.
REPONSE 3 : CHANDERNAGOR
REPONSE 4 : MAHE
Question 5 : Quels sont les échantillons dont le maitre avait besoin ?
Indices : échantillons en provenance de SALEM et MYSORE en relation avec les recherches en forge du maitre.
Salem et Mysore sont le berceau de fabrication du damas de fonderie Indien : le WOOTZ.
Ce damas indien est considéré comme un des plus beau, comparable aux plus belles étoffes.
Les armes blanches du monde islamique. Alain JACOB édition J GRANCHER
REPONSE 5 : WOOTZ
En compléments dans le texte, M. DUMONCEAU a travaillé sur le fer et à l’origine de la métallographie,
M. MONNERON, fut Député des Etats Généraux pour les Indes Orientales et obtins au Mysore l’amitié de Tippo Sahib et sa protection… n’est dans cette histoire que pour faire « coller les morceaux ».
CHAPITRE II
Question 1 : Quelle est cette arme dotée de pouvoirs magiques ?Indice : peuple insulaire lointain et la description d’une des croyances liées à l’arme..
Souvent en acier météoritique, lames flamboyantes invoquant le serpent naja ou droite. Il est transmis de génération en génération…c’est le KRISS ou KERIS de Malaisie.
REPONSE 1 : KRISS OU KERIS
Question 2 : Quelle arme est échangée au marchand ?
Indice : origine marathe et sa description …
L’arme est un poignard « chilanum » arme d’origine uniquement marathe.
REPONSE 2 : CHILANUM
Question 3 : Quel nom porte cette autre arme ?
Indice : sa description
Le KATAR ou couteau à tigre, arme représentative de l’Inde. Forte lame triangulaire à poignée métallique avec simple ou double barre transversale, souvent très décorée, parfois lame bifide, trifide avec des fourreaux à ouverture secrètes….….ces poignards ont été fabriqués en Inde durant plus de 4 siècles.
REPONSE 3 : KATAR
Question 4 : Quel est le nom de l’objet offert par l’Emir?
Indices : le boutre situe géographiquement, le nom de l’émir qui donne sa nationalité et toute la symbolique autour des armes blanches
C’est La Djambiya…utilisée dans tous l’océan indien. Le Massiac était prés des côtes yéménites lorsqu’il croisa le boutre, voilier de l’océan indien. Dans cette partie du monde, à cette époque et même de nos jours, la Djambiya est le symbole masculin par excellence : il est porté par tous les hommes et la forme est sans équivoque quant aux atouts virils….plus son propriétaire est riche et noble plus l’arme est luxueuse.
REPONSE 4 : DJAMBIYA
Les descriptions des armes blanches des questions 1, 2, 3, 4, sont extraites du livre « Les armes blanches du monde Islamique » Alain JACOB édition J GRANCHER.
Question 5 : Quelle est cette découverte ?
Indices : « beau fini », juillet 1769, substance facile à faire et peu onéreuse, produit anglais
La potée d’acier … avant cette découverte les couteliers français et autres corps de métiers, utilisaient le « rouge d’Angleterre », pour polir l’acier, aux résultats exceptionnels. Le « maitre » inventât une potée capable d’obtenir un poli magnifique, d’une fabrication aisée. Les artisans même dans les coins les plus reculés pouvaient la fabriquer facilement et à très bas coût. Les importations anglaises étaient stoppées.
REPONSE 5 : LA POTEE D’ACIER
CHAPITRE III
A partir de la dernière question du chapitre précédent je vous mets sur la voie du personnage, du maitre, relatif à cette histoire : Jean-Jacques PERRET (1730 1784)…les plus perspicaces auront sans doute noté dès le début de l’histoire, l’indication de lieu « la rue de la tisseranderie », qui la rue ou JJ PERRET avait sa boutique et son atelier. Cette rue de Paris a été détruite lors de l’agrandissement de l’actuel hôtel de ville….une seule portion existe encore. ; Elle se nomme « la rue de la coutellerie » !!!
Les bases de recherches sur google et ses amis, peuvent passer par « la vie et ouvrages de JJ PERRET par DOMAIRON bulletin de la Sté archéologique de Béziers » « Histoire de Béziers de JULIA» etc.
Je suis fier de vous présenter cet illustre ancêtre Biterrois, très peu connu du grand public d’où le titre, « un génie oublié ».
A partir de là, les questions étaient faciles !
Question 1 : Quel est l’objet présenté au roi louis XV?
Cet objet est un miroir, entièrement d’acier poli … le challenge était grand pour fabriquer à la forge et au marteau une pièce d’acier capable de prendre la trempe sans se déformer, la planer parfaitement et la polir jusqu'à l’obtention de l’effet miroir.
REPONSE 1 : UN MIROIR EN ACIER
Question 2 : que représente ce poinçon ?
Ce poinçon représente « une coupe » sorte de « graal ou de calice »….
REPONSE 2 : UNE COUPE
Question 3 : Quel instrument inventa- t-il en 1762 ?
L’instrument est le « rasoir à rabot », rasoir « coupe-chou » auquel on ajoute une sorte de gaine en bois (bois de rose ou bois d’ébène), coté droit et coté gauche, ajustée de façon à ce que seul le fil touche le poil et ne blesse pas la personne qui peut l’utiliser toute seule !!! C’est le premier rasoir de sureté. Le livre écrit est « La pogonotomie ou l’art d’apprendre à se raser soi-même » mais ce n’était pas la question !!!
REPONSE 3: LE RASOIR A RABOT OU RASOIR DE SURETE
Question 4 : Quels sont les titres de ces ouvrages ?
REPONSE 4 : L’art du coutelier, l771 (1 tome)
L’art du coutelier expert en instruments de chirurgie 1772 (tome 2 et tome 3)
A l’origine il y avait trois livres distincts, rapidement les ouvrages de PERRET furent reliés en un seul et même livre « L’art du coutelier » incluant les 3 volumes précités.
Le dernier volume décrit par PERRET dans son introduction et son plan, « L’art de faire les cuirs, repasser les rasoirs, le gagne-petit etc. … » ne verra jamais le jour. C’est une des énigmes non encore résolue. Il n’existe aucun manuscrit ou imprimé relatif à cet ouvrage.
Chapitre IV
Question 5 , la réponse devient lumineuse : Quel est le nom de ce génie, artisan, artiste, écrivain du XVIIIème ?
REPONSE 5 : Jean-Jacques PERRET né à Béziers en 1730 et mort à Paris en 1784….. il y a tant a dire...
Question 6 : Quel est le nom du créateur de ce pliant artisanal contemporain ?
Indices : géographique avec la dent d’hippopotame, description du couteau système dont il est le précurseur, métier de dentiste.
REPONSE 6: DES HORN
Des Horn est un des plus ancien coutelier Sud Africain, exerçant la double profession de Dentiste et Coutelier d’Art. Il est maintenant en retraite du métier de dentiste et vit à quelques centaines de kilomètres de Cap Town. Il a fabriqué son premier couteau au milieu des années 60 !!!
Un de ses modèles de prédilection est le type « liner lock » dont le mécanisme se libère en appuyant sur une bille.
Question 7 : Vous avez reconnu cette coutellerie….. Quel est le nom de son propriétaire ? Indice : dans ses vitrines les lames semblaient danser….
REPONSE 7: Coutellerie SEVILLA, M. Luc SEVILLA, … son site internet : « La danse des lames ».J’ai écrit ce texte bien avant l’arrêt de la boutique de Luc, c’est avec un très grand professionnalisme qu’il a décidé malgré tout de participer à cette aventure en offrant le deuxième prix avec un choix : couteau ou lampe torche. Qu’il en soit remercié à nouveau.[/color][/color]
Question 8 : Quelle est la particularité calligraphique d’imprimerie des livres du XVIIIème siècle qui en rend la lecture assez peu pratique. Si vous ouvrez les pages d’un livre de cette époque, vous n’aurez pas de difficulté à répondre…
REPONSE 8 : La lettre « S » ou « s » simple ou double, se situant en début ou milieu d’un mot se change en une sorte de « f » « f ».Exemples :
Assujetti donne affujetti
Ressort donne reffort
Biseau donne bifeau
Brunissoir donne bruniffoir
Lorsque donne lorfque
Suffisante donne fuffifante
Etc etc….pas facile pour lire tout un texte…. vous ne trouvez pas ????? Lisez plutôt cet extrait de l’« avant-propos de l’Art du Coutelier de Jean-Jacques PERRET »…..
Pourquoi cette particularité ???………. fi vous avez la réponfe donnez-moi là car je n’en fais rien !!!!!
Merci a tous d’avoir participé …………sur une trentaine de joueur,
1er/ 17 réponses justes sur 18 …….applaudissez GRISPARD qui gagne le prototype « couteau pont »
2nd/ 15 réponses justes sur 18 ……………………JEAN 83 le plus rapide à avoir répondu gagne « au choix », soit la dague, soit la torche offerte par LUC
3ième/ 15 réponses justes sur 18 ……………………CASH gagne un tire bouchon « simpliciT »
Pour info, gagnent ma reconnaissance
4/ 14 réponses justes sur 18 …………………….alO
5/ 13 réponses justes sur 18 …………………….arbetzale
à tous les autres bravo et merci d'avoir passé du temps pour jouer avec moi.
Alain VALETTE pour le forum NeocZen 2008
la porte des critiques est ouverte, allez y défoulez vous... si vous voulez une autre histoire selon le même principe dans le courant 2008 … ben, dites le moi!!!!!
… qui m'en apprends un peu plus sur le Français...! 
