Crazy Fox a écrit:Merci à tous pour vos avis qui sont tous venus se joindre en bouquet à l'histoire de mon couteau et me le rendent encore plus précieux. Une cerise sur le gâteau, en quelque sorte.
J'ai 2 regrets :
Le premier, c'est de ne pas avoir su montrer comme je le voulais cette magie qui se dégage lorsqu'on voit la maîtrise et la sureté des gestes d'Eric lorsqu'il travaille ainsi, partant d'un simple croquis, et qu'il crée au fur et à mesure, trouvant à chaque phase du traval une finition généralement cachée à un examen attentif du couteau.
Imaginez...
Dans la gorge du manche qui accueille la lame, les vis qui tiennent le crapaud et celle qui fixe le culot sont dans un alignement parfait et rigoureux, sur le même plan vertical se trouve aussi le pivot qui tient le fond du culot.
A l'endroit où est fixée la bélière il y a une vis partant de la gorge vers le culot.
Le deuxième point de fixation de ce culot se fait par un pivot vissé dans le sens longitudinal du manche et enfin l'axe de bélière traverse de part en part.
Toutes ces fixations passent très près les unes des autres et la précision est telle que -grâce à la transparence de la corne mise devant un spot- on voit que les vis sont sur un même plan vertical et que l'écart entre l'axe de bélière et la vis est identique à chaque vis.
Un travail d'horloger !
Le matage des axes de lame et de bélière est à facettes et parfaitement rond
Le fin filet blanchâtre qui marque naturellement le milieu de la corne sur toute sa longueur est dans l'axe de la gorge de lame...
Faces visible et cachées du crapaud et du culot sont polies de la même manière, seule la forme de la pièce permet de différencier une face de l'autre.
Tout, absolument tout a reçu une finition comme s'il devait être une oeuvre indépendante.
Et en matière de finition, je crois savoir de quoi je parle puisque j'ai passé de très nombreuses heures à l'atelier où mon père tourneur-fraiseur, outilleur et ajusteur donnait cours et a plusieurs fois été récompensé pour la qualité et la précision de son travail
Le deuxième regret est d'être trop piètre photographe pour reproduire l'extraordinaire transparence de la corne qui est sans aucun doute la plus belle qu'il m'ait été donné de voir.
tétocarré a écrit:crazy et eric, vous etes mignons et touchants tous les deux !
et croyez moi je le dis sans aucune ironie ni arriere pensee.
si, si, c est vrai.
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