par bidon » 27 Mai 2018 17:59
Bon, j'ai fini mon tour et il faut que je prépare le colis pour envoyer au suivant.
Je n'ai pas pu faire de photos, soit parce qu'il faisait trop sombre pour les photos, soit par flemme.
Les premiers jours, ou plutôt les premiers soirs, il a servi un peu à tout. Il a découpé du pain, du saucisson, du lard. Après une dur journée de labeur et de multiples activités complémentaires, j'avoue avoir passé le temps minimum à la cuisine. Mais il s'en est très bien sorti.
Il a aussi étalé du pâté et même de la crème de noisette. Miamm, ça me donne envie. Bon là, il faut reconnaitre que la pointe fine, ce n'est pas l'idéal pour tartiner. Mais quand on est gourmand, rien ne peut nous arrêter !
Vient enfin le weekend tant attendu.
Petit marché du matin pour faire la provision de douceurs de la région chez les producteurs locaux.
Du coup, préparation d'une macédoine de légumes. Là, il a servi de petty, de nakiri et de gyuto. Le trio parfait à lui tout seul. Découpage des carottes en petits dés. Découpage des navets en petits dés. Découpage des oignons et des échalottes en délicates tranches. Équeutage des haricots puis découpage en petits tronçons. Découpage des petits pois… euh, non, eux j'ai dû les écosser à la main.
Pendant que les navets et les carottes suaient délicatement dans la sauteuse, il a servi à décapsuler une bière d'un brasseur local. Non, j'déconne. Avec son émouture creuse, il a un petit air fragile qui ne donne pas envie de lui faire subir les derniers outrages.
Il m'a aussi servi de couteau de table pendant les repas et à découpé sans férir le steak qui accompagnait la macédoine de légumes. Il a été parfait.
Le lendemain, retour à la cuisine. Découpe de carottes, oignons, ail, échalottes et blanc de seiche. Une petit préparation à l'armoricaine (ou à l'américaine selon).
Il s'est très bien comporté et a vaillamment accompli toutes les tâches qui lui ont été soumises. Bien sûr quand on passait à table, c'est moi qui recevaient tous les compliments. C'est quand même lui qui a fait le plus gros du boulot mais je n'allais pas le dénoncer. D'ailleurs je ne vous parle même pas de la jalousie des couteaux que j'avais rapporté de Thiers. Dès son arrivée, je les ai mis de côté et ils en étaient verts de rage. Bon maintenant qu'il est emballé dans sa boite, ils n'arrêtent pas de le narguer. Je ne devrais peut-être pas les laisser ensemble cette nuit.
Un grand merci à Ali de nous permettre de mettre la main sur sa production. Je suis content de l'avoir vu passer dans mes mains.
Au suivant.