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Voila.

Ben, pour les vieux bouquins, on sait déjà ce qu'il peut en faire...

Les parcourir d'une fesse distraite ?

Des manches ?

Paperstone ?

Des manches, effectivement ^^

Le "couteau-livre" en quelque sorte !?

stephane_ a écrit:On va peut-être rendre son fil à Roland hein …

Pas de problème ici, le flood c'est la vie.

Mon expérience perso sur les petit commerce. J'allais régulièrement à Paris pour acheter des côtes de bœuf maturées qui me coutaient 60 balles pièce. J'ai dit au boucher de la gare, qui venait de reprendre une échoppe dont le patron partait à la retraite que je préférais m'économiser 400 bornes et payer 60 boules chez lui. Depuis j'ai des côtes de bœuf maturées 6 semaines à 5 minutes de chez moi. Autre exemple, un mec a repris un tabac du coin qui s'appelait déjà "le havane". Je lui ai dit qu'avec un nom pareil il fallait qu'il vende des cigares dignes de ce nom. Il m'a répondu qu'il n'était pas rassuré car pas sûr d'avoir la clientèle. J'ai rameuté deux ou trois potes et maintenant on a des Horacios en bas de la rue de l'atelier.

Essayez d'obtenir la même chose d'un mètre linéaire de supermarché ou d'un site web lambda, j'attends...

Je pense qu'on a oublié qu'on pouvait parler au gens.

Un commerce de quartier c'est un professionnel le plus souvent passionné, c'est une relation humaine. Dans le cas des couteaux ils sont un peu comme nos galeristes. Ils prennent le temps de découvrir les nouveaux fabricants, s'en font le relais, apportent du conseil et du service d'entretien. On va dans un commerce de quartier pour trouver ce qu'on cherche mais aussi pour surtout pour découvrir ce qu'on avait pas l'idée de chercher. Alors oui, il y a parfois de mauvais commerçants mais c'est comme partout mais dans tous les cas, ce réseau et cette douceur de vivre sont précieux et valent largement les quelques euros en plus par rapport au web.

Ici j'ai un coutelier sympa qui me fait toujours une ristourne de 10%, assure le sav, me prend un ou deux trucs en dépôt et se démerde pour (bien) les vendre et m'offre une planche à découper à l'occasion. Du coup même si il est à + 10 ou 15 % plus cher que le net pour certains couteaux j'hésite jamais à lui prendre un modèle qui me plaît sans me poser la question de gratter 10 ou 15 balles ailleurs.

stephane_ a écrit:

ETPhonehome a écrit:Mais cela créé des coûts supplémentaires qui sont à la charge du consommateur et réduit souvent la marge du producteur!

Non, ça ne "créée" pas de coût supplémentaire, puisque ça existe déja et que c’est déja intégré dans le prix.
C'est comme ça que l'économie du livre s'est créée. Et c'est avec cela que le secteur est devenu riche (en diversité) et dynamique (en création).
Sans ce que tu appelles le "coût supplémentaire", on aurait un secteur hyper pauvre, comme c'est le cas dans pas mal d'autres pays où la population ne lit pas ou peu.
Est-ce que le "consommateur " y gagnerait ? Pas sûr.
Est-ce que l'économie y gagnerait ? Non
Est-ce que l'emploi y gagnerait ? Non.

Et cette charge supplémentaire, c'est juste de l'argent qui circule. Un commerçant gagne de l'argent, et il va le dépenser. Cet argent circule, il va aller chez un coutelier, un boulanger, un restaurateur, un vendeur de voitures, y'a bien un moment où il reviendra dans ta poche car tu es dans un circuit économique. Cela pourrait même te donner du boulot...!
Avec 1000 € qui passent dans les mains successives de 50 personnes, ça fait plusieurs dizaines de milliers d'euros de gain, mais réalisés avec juste 1000 €.
Faut envisager la situation dans sa globalité et pas du strict point de vue de son porte monnaie.
Enfin je crois …

Maintenant, ta phrase appliquée à certaines chaines de grande distribution, je suis 100% d'accord avec toi

Si l'on sort de ton exemple sur les bouquins qui forcement exige un circuit spécifique de commercialisation et qui n'est pas un poste budgétaire important pour le consommateur moyen.
Même si les coûts du circuit de distribution sont intégrés au prix final je les considère comme des surcoûts qui peuvent être en partie limités par des circuits plus courts pour pas mal de produits journaliers.
Si l'on reste sur le système purement consumériste qui a pris le dessus depuis des années en augmentant, le gaspillage, les taux de Surendettement et les volumes des divers types depollutions pour effectivement créer du cash flow et de l'emploi, ton raisonnement est assez logique.

Après l'on raisonne en terme de développement durable on peut penser qu'une modification de ce formidable schéma économique pourrait assurer un avenir moins inquiétant pour l'homme et les autres être vivants de la planète qui nous accueille.
Et là on sort d'un raisonnement axé uniquement sur le porte monnaie, qu'il soit ou pas bien garni.

Entièrement d'accord avec toi. J'ai tendance à défendre ma crèmerie (je ne vous embêterai plus avec ça ) mais je suis conscient d'être dans un marché et une chaine très spécifique.
Pour le reste, on forme bcp trop de "vendeurs", de "commerciaux" et autre arnaqueurs … pour des circuits qui gagneraient à être repensés.

ETPhonehome a écrit: Si l'on sort de ton exemple sur les bouquins qui forcement exige un circuit spécifique de commercialisation et qui n'est pas un poste budgétaire important pour le consommateur moyen.
Même si les coûts du circuit de distribution sont intégrés au prix final je les considère comme des surcoûts qui peuvent être en partie limités par des circuits plus courts pour pas mal de produits journaliers.
Si l'on reste sur le système purement consumériste qui a pris le dessus depuis des années en augmentant, le gaspillage, les taux de Surendettement et les volumes des divers types depollutions pour effectivement créer du cash flow et de l'emploi, ton raisonnement est assez logique.

Après l'on raisonne en terme de développement durable on peut penser qu'une modification de ce formidable schéma économique pourrait assurer un avenir moins inquiétant pour l'homme et les autres être vivants de la planète qui nous accueille.
Et là on sort d'un raisonnement axé uniquement sur le porte monnaie, qu'il soit ou pas bien garni.

Si on reste dans le pur circuit court, de deux choses l'une. Soit la boutique du coin va avoir un choix beaucoup plus restreint ca elle ne montrera que les couteaux des deux ou trois couteliers du coin, ce qui se respecte. Soit on va aller acheter directement chez chaque coutelier fabricant et non seulement on n'aura plus de boutique mais le coutelier devra gérer chaque commande et chaque expédition à l'unité, fera plus de salons et sera donc moins à l'atelier et fera moins de couteaux.

Acheter en boutique permet de voir du choix et représente un faible bilan carbone, car la boutique centralise les livraisons puis vend aux locaux. Je ne pense pas que les sources d'inquiétude environnementales soient à chercher de ce côté là, surtout si les couteliers commencent à se poser la question des matières qu'ils utilisent et de la façon dont dont elles sont récoltées. Là aussi, il peut y avoir une responsabilisation du client pour mieux aider la transition, n'est-ce pas...

Bon alors je suis passé chez Kindal tâter les cuisines de Roland.
C'est énorme ! Le grip du pneu est fabuleux. Voilà.
Faites comme vous voulez.

Vi, je l'ai vu aussi presque quand j'allais partir...

J'ai juste tâté la poignée et c'est vrai que c'est surprenant (dans le bon sens du terme) !

Et j'aime beaucoup le packaging ! ^^

En poche aujourd'hui...