Bonjour,
Comme je viens d'arriver j'ai tendance à fureter....et donc à faire du déterrage.
Le TroncayII fut mon premier couteau "coup de coeur". Le premier du genre
budgeticide. Vous savez, le type de dépense qui vous oblige à vous priver vraiment.
Un grand merci Deovolens pour parler ici du projet commun Lecoeur/Tanazacq ; rêve inaccessible pour moi à l'époque. Deux Messieurs précurseurs dans le domaine du couteau en France dans les années 80.
-Lecoeur pour avoir écrit l'un des premiers ouvrage pratique et pragmatique sur son maniement et ses utilisations.
-Tanazacq pour avoir créé une activité. Beaucoup ici comme ailleurs lui sont redevables.
J'avais rencontré Tanazacq (père) à Maubert Fontaines il y a quelques années déjà, c'est vrai que c'est quelqu'un d'attachant. Même, si son coté "vieille France" peut choquer certains. Un grand Monsieur.
A l'époque, ses couteaux, ses étuis (qu'il sous traitait) avaient quelques Parsecs d'avances sur la concurrence française. Et pouvait se comparer à la concurrence étrangère.
Sur le plan des aciers et des produits, il n'a pas dévié d'un iota depuis le début. Cet ingénieur INSA n'était pas sensible aux effets de mode. Ses couteaux sont faits pour servir, au sens propre.
Pour l'acier, il préférait utiliser du 440C (en fait un équivalent français) bien traité par autrui plutôt que de courir après la nouveauté. Quitte à ne pas hésiter à "mettre de l'acier".
A l'époque, il assurait que ses couteaux, coincés dans un étau, pouvaient encaisser 100 kg d'effort latéral...pas mal pour du 440C !
Deovolens, si tu tu comptes te séparer de certaines pièces, j'aimerais bien le savoir...le temps aidant, certaines opportunités inaccessibles à l'époque , le seront peut être moins pour ma bourse.
Si un jour je devais vraiment être sur le départ, je crois bien que je choisirais un de mes Ardenlamme.