Une petite review ce cette lame que j'utilise maintenant depuis quelques jours
Prise en main :
Le forme est plutôt rectangulaire mais aucune arrête vive ne vient gêner la prise en main. Les plaquettes, légèrement bombées, donnent une impression plus ovoïde du manche.
Le bois de fer est absolument superbe et sa couleur varie suivant l'éclairage.
Les platines en titanes sont anodisées dans une colueur indéfinissable
un truc entre gris et vert pas fini. Le rendu va bien avec le splaquettes. Ce qui est amusant, c'est la sensation au touché, presque duveteuse ou caoutchouteuse.
Le vérouilage :
J'ai reçu ce couteau, neuf de chez neuf. Il n'était pas rodé. Le premiers jour, une fois le liner engagé, la lame avait un poil de jeu. Faute à des surfaces qui ne s'étaient pas encore accordées.
Après plusieurs dizaines d'ouvertures/fermetures, le liner s'engage bien plus en avant mais le verrouillage est net et ferme. Plus aucun jeu. A noter que le talon de lalame est concave et non un plat incliné comme c'est souvent le cas. Ce qui explique pourquoi le liner s'engage plus que sur un plan incliné.
La lame :
8 cm de longueur, un contre tranchant (des 2 côtés) non afilé. Pointe tombante.
A l'usage cette lame convient à tout : utilitaire sur paquets, cordes, papiers, ...Dans l'assiette elle se comporte parfaitement bien, seule la pointe entre en contact avec l'assiette donc le fil est durable. Le tranchant est rasoir depuis que je lui ai mis un petit coup de pierre.
Dans le cadre de la préparation d'aliment, cette lame est tout aussi efficace. Suffisamment large pour lever des filets, assez fine pour tourner autour du coeur d'une pomme ou d'une poire.
Conclusion :
Mes premières impressions étaient les bonnes : un gentleman folder taille XXL. C'est à dire un bon EDC d'usage courant. Pour autant, je le trouve trop classieux pour aller lui en mettre plein la tête en forêt (autant je couperais une branche avec, autant je ne taillerais pas un bateau de marche)
Seul regret, s'il devait y en vaoir un, mais là ce n'est qu'un jugement purement suggestif de ma part, comme toutes les productions US que j'ai eu ou eu en main, il lui manque un petit supplément d'âme, un je ne sais quoi qui fait que l'on s'y attache comme à un objet très personnel et pas comme à un "simple" couteau. Je ne sais si c'est le titane qui donne cette "froideur relative". Mais je n'ai jamais eu le même relationnel avec un US qu'avec un Croix Martin, un Bourbonais, un Arouet, un Meurillon pour ne citer que les dernières acquisitions