P-H a écrit:le châtaigner, ça ne casse pas tout seul non plus...
j'ai souvenir d'un baton a vache de mon père que mon père a trainé longtemps et qui a mis un sacré paquet de coup et n'a pas cassé…
il faut aussi voir que si la canne est assez fine en bout avec un bois qui reste un peu souple, ça se rapproche plus du coup de fouet que du coup de gourdin et ni l'un ni l'autre n'est agréable...
sinon, j'en ai eu plusieurs en sureau et en noisetier, c'est pareil, ça ne casse pas.
Pour moi, le top reste quand même le prunelier. c'est dur, beau, pas cassant du tout... .
Mon père a toujours fait sécher les bâtons qui doivent rester droits a plat voir attachés sur un basting pour les redresser . debout contre un mur ils ont tendances a courber...
J'ai comme "patients" des agriculteurs à la retraite qui font encore leurs manches de fourche, bâtons pour aller chercher les bêtes ou les champignons, avec des branches de noisetiers ou de sureau, c'est culturel par chez nous, souples, résistants, denses, solides...
Le sureau c'est pour les manches, d'un bon diamètres, réputé pour leurs solidités légendaire pas chère, trop grosse pour ce que tu veux en faire, à moins de diminuer le diamètre au tour, car si tu prend trop jeune la tige sera en début de croissance: elle sera pleine de pulpe, réduisant sa densité et sa résistance aux chocs...
Le noisetier c'est bien comme tu as besoin, densité correcte, souple, et très résistante aux chocs, toujours très droite en scions, sur arbre rechippé…
Le séchage Toujours par étirage et pendaisons, attachée, pendue à une poutre, étirée par un poids lourd de plusieurs kilos, sur plusieurs mois, là tu auras quelque chose de sacrément bien rectiligne...
Si tu veux quelque chose de courbée comme une canne, il te faudra un étuvage, eau et vapeur chaude, puis contraindre le bois pour le mettre en forme et garder la position plusieurs semaines, pour le séchage...méthode ancestrale sur les cerf-volants de notre jeunesse de scout, du "carénage" des canots et des kayaks!…
Pas réellement sorcier, mais ce qui est sure, tu ne pourras pas réaliser ton envie dès demain, il te faudra plusieurs mois de collectage, d'Essais, de séchages, pour arriver à tes fins!
Dans notre vallée, une usine faisant des cannes de prestige, avant la seconde guerre mondiale, bois tropicaux, exotiques, la plupart étaient tournées, montées avec des poignées en matière précieuse, jamais d'une seule pièce, si ce n'est la canne en bambou, celle de la mode qui accompagnait le canotier, celle de Charlie Chaplin...légère, certes mais pas résistante au choc, je ne pense pas que ce soit la matière idéale pour l'entrainement voir pour la compétition...voilou...