un petit retex s’impose, surtout quand on est content d’un couteau…
Il y a 10 jours avait lieu l’évènement mondain de la capitale, la fashion week, dont le thème était cette année « serre tropicale »
J’y fis bien sur quelques emplettes, puisque pour moi, le look coutelier, c’est important !
J’en profitais donc pour appareiller mon petit couteau a fruit d’un compagnon plus viril, il ne fallait pas qu’il se senti tout seul…
Et je lui changeais sa gaine en cuir, pour qu’il ne fasse pas pale figure face à son compagnon bien habillé…
J’ai donc maintenant deux Andrea Paravicini, et c’est vraiment du bonheur en main.
Le grand modèle possède les mêmes qualités que son cadet, mais dans un format plus « table friendly ».
D’abord, il est très beau.
Le manche est en loupe de bois de fer très « veiné ».
Je sais bien qu’il va foncer avec le temps (au contraire des hommes qui blanchissent !) neanmoins, ce qui frappe d’emblée sur ce couteau, c’est la beauté du bois utilisé.
Puis vient ensuite la prise en main.
Celle-ci se fait naturellement, le pouce se calle pour peler ou pour trancher.
J’ai beaucoup de couteaux droits, de plusieurs couteliers ici présent, et ces deux couteaux sont, pour moi, les plus agréables « à table ».
C’est-à-dire qu’ils seront moins bons « en situation buscraftiere », mais on ne peut exceller partout.
Le manche est assez fin, et n’a pas énormément de grip.
La lame, « full flat zero grind », mesure au max 3 mm d’epais, ce qui lui fait « in fine » un tranchant très fin.
C’est un vrai vrai bonheur pour trancher, j’adore couper du pain avec par exemple.
C’est du 14c28, je n’ai pas encore eu à le réaffiler, parce que çà tient bien le choc pour l’instant (j’ai pas non plus coupé des clous avec
).
Et enfin, cerise sur le foie de chamelle, l’etui est bien plus joli que celui du petit frère, que j’avais fait refaire…
Ce couteau coute 160 euro, ce n’est pas rien pour un simple couteau droit sans fioriture, mais pour moi il les vaut amplement, j’me demande si je vais pas lui coller des elastoches au cul pour voir s’il peut faire de moi le buschcrafteur le plus fashion du Bab !
Ce couteau : comme icone, objet de discussion et signe de l'inutilité qui rend notre esprit heureux je te le conseille et pourqoui pas la vie est déjà triste et réaliste assez.