Doud a écrit:Donc (vraie question, pas de polémique), juste pour édification personnelle:
-ER base une bonne partie de son marketing sur la dotation de certains corps d'armée italiens... ce qui j'imagine est vrai (je vois mal une firme prétendre de manière mensongère avoir passé des contrats publics)
- mais si l'on en croit Lee' (et je crois Leeroy

), ces couteaux ne seraient pas le meilleur choix "opérationnel", pas professionnellemnt satisfaisants...
que faut-il en conclure?
- que les marchés publics en question sont mal menés et font fi des exigences et cahiers des charges des pros?
- qu'ER a "bourré le mou" (désolé, mais je trouve l'expression très parlante quoique triviale) des institutions italiennes?
- ou que ce choix procède d'une volonté politique (promotion d'une firme autochtone, protectionnisme...) ?

Je vais essayer de répondre à ces 28 questions en trois phrases :
- ER est une firme industrielle. Son marketing est fondé sur des marchés passés ou en passe d'être passé. Il y a mise en concurrence par appel d'offre. Celui qui est retenu est celui qui fourni le produit de
meilleur qualité au
moindre prix. Mais surtout, c'est la firme qui s'engage à produire "xxx" exemplaires dans les
moindres délais. C'est commercial. Cf. la fameuse "soit disant" baïonnette ER pour l'armée française tant vantée dans une fameuse revue de couteaux.
- "bourré le mou" = marketing, étude de marché, rabais etc.
- volonté de préférence européenne : la moto "z" est une merde très chère mais fabriquée en Europe alors que la moto "y" est superbe et ne coûte rien. Le problème, c'est qu'elle est fabriquée en Asie.
En résumé : je connais quelques pilotes de l'aéronavale. Aucun ne porte de Breitling Navitimer, ni de Luminox. Une "bête" casiokotimlip leur suffit.
P.S. : j'adore ce chat : c'est tout à fait moi le dimanche matin
