Le duel des OTS : LUDT Vs Launch 2
Publié: 28 Mar 2020 23:19C’est confinement, alors j’en profite pour faire un petit comparatif entre 2 OTS (Out The Side). Comme le nom le décrit, il s’agit d’un couteau automatique (bon, faut quand même appuyer sur un bouton …) à ouverture latéral, en opposition aux OTF (et pas ORTF …) autrement dit, les Out The Front et donc ouverture par l’avant. Dans les deux cas, des couteaux de « voyou » à connotation violente pour beaucoup, mais des couteaux addictifs quand on a essayé.
Pour ce petit comparatif, j’ai pris 2 modèles au fonctionnement identique mais dans une gamme de prix différente. Donc voir si le surcout vaut le coup.
D’un coté le Kershaw Launch 2 et de l’autre le Microtech L.U.D.T.
Le premier se trouve dans les 120 – 135 € alors que le Microtech se trouve dans les 300 – 350 € (achats en Europe). En cherchant le LUDT, je suis tombé sur une ou 2 occasions sympas. Mais la production de copie chinoise est bien présente. Et visiblement les copies ont le look qui va bien pour enfumer le premier venu. Donc méfiance !!!
Pour commencer, les boites. La présentation est quand même un élément important, surtout à partir d’un certain prix, et même si ladite boite va finir au fond du placard. Ici, Microtech est largement au-dessus de Kershaw. Une belle boite, habillage mousse à l’intérieur, petit mode d’emploi et la signature de celui qui a aiguisé la lame. Coté Kershaw, difficile de faire plus simple : un simple carton, un mode d’emploi et c’est tout. Dans les 2 cas, on vous explique que ça coupe (bonne nouvelle !!!) et que selon les endroits, les lois sont plus ou moins restrictives sur ce type de couteau.
Et voilà les protagonistes !!!
A noter que le Microtech est livré d’origine avec un lanyard type Sebenza , ce qui n’est le cas du Kershaw. Tant qu’à faire un trou, autant y mettre quelque chose, et ça ne doit pas couter bien cher. Bonne initiative pour Microtech.
Mon Microtech est une version Grey (mais qui me parait plus parme que gris) avec une lame stonewashed. Le Kershaw est en finition stonewashed aussi.
Un comparatif avec un Sebenza large, histoire de se donner une idée de la taille de chacun.
Je ne vais pas sortir le pied à coulisse … donc résumé succinct des cotes :
Microtech :
Lame : 85 mm
Manche : 116 mm
Epaisseur lame / manche : 3 / 14 à l’avant et 9 mm à l’arrière
Kershaw :
Lame : 82 mm
Manche : 114 mm
Epaisseur lame / manche : 2.6 / 12 mm
Le Microtech fait plus imposant que le Kershaw. Dans les deux cas, manche en aluminium, ouverture par bouton sans sécurité (je vais y revenir), et du Made US. Kershaw y va même de son petit drapeau ricain, histoire d’enfoncer le clou … Pour le poids, le LUDT est plus lourd (102 contre 98 gr), mais cet écart est faible. A noter la largeur décroissante du manche pour le LUDT.
Coté lame et acier, le Kershaw est en CPM154 et le Microtech est en CTS-204-P. Pour Microtech, l’acier peut varier selon le modèle de LUDT et de l’année. Pour 2020, on peut avoir du CTS204P, du Carpenter XHP, du M390 et de l’Elmax. Vu mon niveau coté acier, je ne vais pas vous conseiller l’un ou l’autre … Pour ma part, j’ai pris ce qu’il y avait. Idem pour les finitions de lame (satin, stonewashed, bronze ou DLC black). Serrations ou pas.
Un peu d’écriture sur la lame avec notamment le détail du LUDT (Large Underwater Demolition Team). Tout un programme … L’idée de départ de ce couteau était d’avoir un pliant capable de s’ouvrir sous l’eau.
Pour le Kershaw, que du CPM154 avec finition satin ou stonewashed selon la couleur du manche.
On a des lames de type drop point assez proches, même si la lame du LUDT est plus haute. Mais au final, c’est le Launch qui présente la plus grande longueur de coupe (90 contre 82). Sur le LUDT, on retrouve un semblant de finger choil qui va permettre une prise plus en avant pour des travaux de précision (genre taille du cure-dent au coin du feu…). Pas de jimping sur le dessus pour le Launch, alors que le LUDT possède des jimpings bien marqués, qu’on retrouve aussi sur le manche. Faux contre tranchant sur les deux. Coté coupe, le LUDT est le plus redoutable que j’ai eu de tous les couteaux. Rarement vu un tel laser !!! Microtech devrait fournir les pansements avec… Le Launch ne coupe pas trop mal en sortie de boite, mais un peu de finition ne lui fait pas mal.
Pour les manches, on est donc sûr de l’aluminium (6061-T6 pour le LUDT et … de l’alu pour le Kershaw). Choix judicieux pour le poids, le choix de l’anodisation et la rigidité de l’ensemble. Un petit bémol sur la résistance aux rayures. Mais ça, on le retrouve sur pas mal d’autres matériaux. Et il serait dommage de les transformer en couteau de vitrine pour autant.
Le travail sur le Launch est propre : pas d’angle agressif, une anodisation avec un très léger grip, petits décaissements pour faire joli, dos avec des ouvertures, et un passage lanyard très discret. Un couteau agréable au toucher. On y trouve aussi un clip réversible assez commun, et dont la peinture se vire assez vite aux frottements. De plus, ce clip recouvre une vis du manche. Un peu bâclé sur ce point. La prise en main est agréable, mais un poil glissant. Un jimping sur le dessus de la lame n’aurait pas fait de mal.
Sur le LUDT, on est sur une autre dimension : pas mal de travail de jimping, décaissements, une finition « soyeuse » de l’alu, rien d’angulaire. Tout est en courbe et le résultat est magnifique. Un clip non réversible très efficace, tenu par 3 vis et avec une petite découpe pour le lanyard. On y trouve aussi les petites ouvertures sur le dessus. La prise en main est excellente. Les 4 doigts tombent parfaitement dans le creux du manche, les jimpings apportent une sécurité supplémentaire. On sent que ça ne va pas se barrer dés qu’on va vouloir forcer avec, même en milieu humide. A ce niveau, l’écart de prix se justifie largement pour le LUDT.
On en vient à la visserie. Pour le Kershawn, on est sur du Torx, avec des vis assez classiques que l’on retrouve sur le reste de la gamme. Coté Microtech, on est par contre avec de la visserie propriétaire en triangle. Très joli mais pour le démontage et si tu n’as pas l’outil spécifique, c’est mort ! C’est un peu le crédo de Microtech d’avoir des vis spéciales pour limiter le démontage. Selon eux, tu n’as pas besoin de le démonter. Et en cas de problème, direction le SAV. Soit. On peut acheter les clés « officiels » mais à 80 € le jeu, courage, fuyons …. A noter que l’on peut trouver les mêmes clés chez les chinois pour 15 €. Il y a dû pour et du contre dans cette démarche.
Et on arrive au bouton d’ouverture et son mécanisme. On appuie, ça éjecte la lame latéralement et blocage. Pour fermer, il faut appuyer sur le bouton et ramener la lame en position fermée. Compris ?
Dans les 2 cas, pas de sécurité pour bloquer le bouton. Chacun est logé dans un petit décaissement. Ces boutons sont assez durs à utiliser. Pour moi, le risque d’ouverture accidentel est quasi nul. Le Launch est peut-être plus sensible à la détente que le LUDT. Pour ce dernier, il faut vraiment enfoncer pour provoquer l’ouverture. L’absence de blocage réduit les risques d’encrassement et pièces en mouvement supplémentaires.
L’ouverture se fait par l’enfoncement d’une surépaisseur sur l’axe du bouton. Cette surépaisseur fait office de blocage de la lame en position ouverte et fermée. Ce bouton possède un ressort de rappel logé dans l’axe, côté opposé au bouton. Ensuite, un ressort circulaire autour de l’axe principal va permettre la rotation de la lame. Le LUDT a une détente beaucoup plus forte que le Launch. Ça claque fort ! Dans les 2 cas, présence d’un stop pin. Coté échantillonnage, l’axe, stop-pin, bouton sont quasi doubles en taille par rapport au Launch. Ça respire le costaud coté LUDT.
Aucun jeu pour les 2, les lames ne bronchent pas, aussi bien fermées qu’ouvertes.
Pour moi, ce mode d’ouverture est très agréable à utiliser, et permet vraiment une utilisation immédiate de la lame. On peut reprocher la fermeture limite deux mains mais on peut aussi appuyer le dos de la lame sur un support et le fermer aussi rapidement d’une lame avec thumbstund avec une main.
Après, on peut se poser la question de la durabilité du ressort et du risque de casse de ce dernier. Voir aussi l’encrassement de l’ensemble. Quelques vidéos sur Youtube montrent des gars qui martyrisent des LUDT en bâtonnant, en les roulant du sable, de la boue etc. et ça marche nickel après. Coté Microtech, je ne me fais de soucis sur la durabilité de l’ensemble, au vue de la construction et de l’échantillonnage. Ce LUDT est garanti à vie ! Pour le Launch, on sent une construction plus légère (stop pin, axe d’ouverture, ressort plus « mou »), mais c’est démontable facilement. On retrouve aussi une garantie à vie mais limitée au 1er proprio.
En conclusion, et pour moi, le gagnant est le LUDT. Superbe réalisation, niveau de finition élevé, une lame superbe avec un pouvoir de coupe redoutable, une prise en main excellente. A cela on peut ajouter un large choix de couleur, finition lame, et un fabricant qui évolue dans les automatiques depuis des années. Reste le prix …
Le Launch est aussi un très bon rapport qualité/prix avec une très belle gamme et une bonne maitrise ce type d’ouverture.
Mon choix :
Pour ce petit comparatif, j’ai pris 2 modèles au fonctionnement identique mais dans une gamme de prix différente. Donc voir si le surcout vaut le coup.
D’un coté le Kershaw Launch 2 et de l’autre le Microtech L.U.D.T.
Le premier se trouve dans les 120 – 135 € alors que le Microtech se trouve dans les 300 – 350 € (achats en Europe). En cherchant le LUDT, je suis tombé sur une ou 2 occasions sympas. Mais la production de copie chinoise est bien présente. Et visiblement les copies ont le look qui va bien pour enfumer le premier venu. Donc méfiance !!!
Pour commencer, les boites. La présentation est quand même un élément important, surtout à partir d’un certain prix, et même si ladite boite va finir au fond du placard. Ici, Microtech est largement au-dessus de Kershaw. Une belle boite, habillage mousse à l’intérieur, petit mode d’emploi et la signature de celui qui a aiguisé la lame. Coté Kershaw, difficile de faire plus simple : un simple carton, un mode d’emploi et c’est tout. Dans les 2 cas, on vous explique que ça coupe (bonne nouvelle !!!) et que selon les endroits, les lois sont plus ou moins restrictives sur ce type de couteau.
Et voilà les protagonistes !!!
A noter que le Microtech est livré d’origine avec un lanyard type Sebenza , ce qui n’est le cas du Kershaw. Tant qu’à faire un trou, autant y mettre quelque chose, et ça ne doit pas couter bien cher. Bonne initiative pour Microtech.
Mon Microtech est une version Grey (mais qui me parait plus parme que gris) avec une lame stonewashed. Le Kershaw est en finition stonewashed aussi.
Un comparatif avec un Sebenza large, histoire de se donner une idée de la taille de chacun.
Je ne vais pas sortir le pied à coulisse … donc résumé succinct des cotes :
Microtech :
Lame : 85 mm
Manche : 116 mm
Epaisseur lame / manche : 3 / 14 à l’avant et 9 mm à l’arrière
Kershaw :
Lame : 82 mm
Manche : 114 mm
Epaisseur lame / manche : 2.6 / 12 mm
Le Microtech fait plus imposant que le Kershaw. Dans les deux cas, manche en aluminium, ouverture par bouton sans sécurité (je vais y revenir), et du Made US. Kershaw y va même de son petit drapeau ricain, histoire d’enfoncer le clou … Pour le poids, le LUDT est plus lourd (102 contre 98 gr), mais cet écart est faible. A noter la largeur décroissante du manche pour le LUDT.
Coté lame et acier, le Kershaw est en CPM154 et le Microtech est en CTS-204-P. Pour Microtech, l’acier peut varier selon le modèle de LUDT et de l’année. Pour 2020, on peut avoir du CTS204P, du Carpenter XHP, du M390 et de l’Elmax. Vu mon niveau coté acier, je ne vais pas vous conseiller l’un ou l’autre … Pour ma part, j’ai pris ce qu’il y avait. Idem pour les finitions de lame (satin, stonewashed, bronze ou DLC black). Serrations ou pas.
Un peu d’écriture sur la lame avec notamment le détail du LUDT (Large Underwater Demolition Team). Tout un programme … L’idée de départ de ce couteau était d’avoir un pliant capable de s’ouvrir sous l’eau.
Pour le Kershaw, que du CPM154 avec finition satin ou stonewashed selon la couleur du manche.
On a des lames de type drop point assez proches, même si la lame du LUDT est plus haute. Mais au final, c’est le Launch qui présente la plus grande longueur de coupe (90 contre 82). Sur le LUDT, on retrouve un semblant de finger choil qui va permettre une prise plus en avant pour des travaux de précision (genre taille du cure-dent au coin du feu…). Pas de jimping sur le dessus pour le Launch, alors que le LUDT possède des jimpings bien marqués, qu’on retrouve aussi sur le manche. Faux contre tranchant sur les deux. Coté coupe, le LUDT est le plus redoutable que j’ai eu de tous les couteaux. Rarement vu un tel laser !!! Microtech devrait fournir les pansements avec… Le Launch ne coupe pas trop mal en sortie de boite, mais un peu de finition ne lui fait pas mal.
Pour les manches, on est donc sûr de l’aluminium (6061-T6 pour le LUDT et … de l’alu pour le Kershaw). Choix judicieux pour le poids, le choix de l’anodisation et la rigidité de l’ensemble. Un petit bémol sur la résistance aux rayures. Mais ça, on le retrouve sur pas mal d’autres matériaux. Et il serait dommage de les transformer en couteau de vitrine pour autant.
Le travail sur le Launch est propre : pas d’angle agressif, une anodisation avec un très léger grip, petits décaissements pour faire joli, dos avec des ouvertures, et un passage lanyard très discret. Un couteau agréable au toucher. On y trouve aussi un clip réversible assez commun, et dont la peinture se vire assez vite aux frottements. De plus, ce clip recouvre une vis du manche. Un peu bâclé sur ce point. La prise en main est agréable, mais un poil glissant. Un jimping sur le dessus de la lame n’aurait pas fait de mal.
Sur le LUDT, on est sur une autre dimension : pas mal de travail de jimping, décaissements, une finition « soyeuse » de l’alu, rien d’angulaire. Tout est en courbe et le résultat est magnifique. Un clip non réversible très efficace, tenu par 3 vis et avec une petite découpe pour le lanyard. On y trouve aussi les petites ouvertures sur le dessus. La prise en main est excellente. Les 4 doigts tombent parfaitement dans le creux du manche, les jimpings apportent une sécurité supplémentaire. On sent que ça ne va pas se barrer dés qu’on va vouloir forcer avec, même en milieu humide. A ce niveau, l’écart de prix se justifie largement pour le LUDT.
On en vient à la visserie. Pour le Kershawn, on est sur du Torx, avec des vis assez classiques que l’on retrouve sur le reste de la gamme. Coté Microtech, on est par contre avec de la visserie propriétaire en triangle. Très joli mais pour le démontage et si tu n’as pas l’outil spécifique, c’est mort ! C’est un peu le crédo de Microtech d’avoir des vis spéciales pour limiter le démontage. Selon eux, tu n’as pas besoin de le démonter. Et en cas de problème, direction le SAV. Soit. On peut acheter les clés « officiels » mais à 80 € le jeu, courage, fuyons …. A noter que l’on peut trouver les mêmes clés chez les chinois pour 15 €. Il y a dû pour et du contre dans cette démarche.
Et on arrive au bouton d’ouverture et son mécanisme. On appuie, ça éjecte la lame latéralement et blocage. Pour fermer, il faut appuyer sur le bouton et ramener la lame en position fermée. Compris ?
Dans les 2 cas, pas de sécurité pour bloquer le bouton. Chacun est logé dans un petit décaissement. Ces boutons sont assez durs à utiliser. Pour moi, le risque d’ouverture accidentel est quasi nul. Le Launch est peut-être plus sensible à la détente que le LUDT. Pour ce dernier, il faut vraiment enfoncer pour provoquer l’ouverture. L’absence de blocage réduit les risques d’encrassement et pièces en mouvement supplémentaires.
L’ouverture se fait par l’enfoncement d’une surépaisseur sur l’axe du bouton. Cette surépaisseur fait office de blocage de la lame en position ouverte et fermée. Ce bouton possède un ressort de rappel logé dans l’axe, côté opposé au bouton. Ensuite, un ressort circulaire autour de l’axe principal va permettre la rotation de la lame. Le LUDT a une détente beaucoup plus forte que le Launch. Ça claque fort ! Dans les 2 cas, présence d’un stop pin. Coté échantillonnage, l’axe, stop-pin, bouton sont quasi doubles en taille par rapport au Launch. Ça respire le costaud coté LUDT.
Aucun jeu pour les 2, les lames ne bronchent pas, aussi bien fermées qu’ouvertes.
Pour moi, ce mode d’ouverture est très agréable à utiliser, et permet vraiment une utilisation immédiate de la lame. On peut reprocher la fermeture limite deux mains mais on peut aussi appuyer le dos de la lame sur un support et le fermer aussi rapidement d’une lame avec thumbstund avec une main.
Après, on peut se poser la question de la durabilité du ressort et du risque de casse de ce dernier. Voir aussi l’encrassement de l’ensemble. Quelques vidéos sur Youtube montrent des gars qui martyrisent des LUDT en bâtonnant, en les roulant du sable, de la boue etc. et ça marche nickel après. Coté Microtech, je ne me fais de soucis sur la durabilité de l’ensemble, au vue de la construction et de l’échantillonnage. Ce LUDT est garanti à vie ! Pour le Launch, on sent une construction plus légère (stop pin, axe d’ouverture, ressort plus « mou »), mais c’est démontable facilement. On retrouve aussi une garantie à vie mais limitée au 1er proprio.
En conclusion, et pour moi, le gagnant est le LUDT. Superbe réalisation, niveau de finition élevé, une lame superbe avec un pouvoir de coupe redoutable, une prise en main excellente. A cela on peut ajouter un large choix de couleur, finition lame, et un fabricant qui évolue dans les automatiques depuis des années. Reste le prix …
Le Launch est aussi un très bon rapport qualité/prix avec une très belle gamme et une bonne maitrise ce type d’ouverture.
Mon choix :
