les couteaux africains
Publié: 25 Mar 2012 17:18
Le continent Africain est oublié quand on parle de couteau, pourtant, les grande civilisations qui ont peuplé ce vaste continent ont produit une quantité impressionnante d’arme et d’outil souvent oublier. Le climat peu propice a la conservation du bois et du fer, fait que les exemplaires que nous avons aujourd’hui viennent des colons qui ont ramené des trophées en Europe.
Tout d’abord, le fer est connu depuis plus de 2000 ans en Afrique, son travail était souvent tenu secret et seuls les initiés avaient le droit de le travailler. Le mélange de magie et de croyance tourne autour de ce feu , porte de l’enfer. Encore aujourd’hui, il existe des villages de forgerons, les femmes sont-elles, potières (métier du feu). Un très beau livre, très documenté traite du sujet : les fonderies africaines du fer, en allemand et français. Ce livre nous montre comment, les hommes « à poils » réussissaient à faire du métal à base de minerais : impressionnant
Bref, pour résumer, les bas fourneaux étaient en terre, la forge de la loupe se faisait sur une enclume en pierre, et l’air était amener avec des soufflets en bois dont voici trois exemplaires assez ressent :
Un soufflet Fang (Gabon, Cameroun)
Un soufflet Punu (Gabon, Congo)
Un double soufflet Kwelé (Gabon, Congo)
Les finitions des couteaux se faisaient sur les enclumettes en fer avec des marteaux en fer et les pinces étaient en bois.
Un livre intéressant mais rare : outils de forge du Congo, du Rwanda et du Burundi, traite du sujet
Je vais commencer par vous présenter les couteaux de jet. La plupart de ces couteaux ont des formes en mouvements, et très complexe. L’étude de ceux-ci permet en partie de voir comment ils ont été forgés.
Quelques livres traitent du sujet : Kipinga, couteaux de jet ou la collection d’un peintre et bien sur les autres livre qui traitent du couteau africain en général.
Tous étaient utilisé pour la guerre ( ça fait froid dans le dos….)
Je commence par un couteau des populations Azande, Nsakara, Bandia, utilisé dans une région boisée et montagneuse du Congo, ce couteau se nomme « kipinga », certains d’entre vous aurons remarqué la connotation sexuelle du couteau.. la poignée est en bois recouvert de corde et de rotin. 46 cm de haut, par 41 cm d’envergure
Ngbaka, Congo, centre Afrique, le manche est en tissus recouvert de peau de serpent, la lame est finement gravée au burin. Ici seul le téton du bas est soudé à l’ensemble.42 cm de haut, 32 cm d’envergure
Banda, Congo et république centrafricaine, le couteau est forgé d’un seul morceau, le manche est en cuir et cuivre , le premier est assez courant, le second l’est moins, 39 cm de haut, 28 cm d’envergure pour le premier, l’autre fait 43 cm de haut et 28 cm d’envergure.
Ici nous avons un couteau de jet du Gabon, Cameroun, Niger, de la tribu des Bumali, lame en fer, manche en bois recouvert d’un tressage végétal, 45 cm de haut
Couteau de jet récent du Tchad, soudan, des SARA, le forgeron est nommé « Haddad »
Ici trois couteaux Matakam des frontières du Cameroun, Niger, Tchad, Nigeria.
Le plus grand et celui en laiton ont le pic central forgé dans le bloc, alors que l’autre, le pic est souder à la forge, 58 cm, 55 cm et 43 cm pour celui en laiton
Vola pour l’instant, je prépare la suite qui portera sur les haches Songye si ça vous dit
aussi quelques bouquins super interessants : de fer et de fierté, Afrikanische Waffen ( en allemand, mais beaucoup de photos, Waffen aus Zentral-Afrika, ….
Tout d’abord, le fer est connu depuis plus de 2000 ans en Afrique, son travail était souvent tenu secret et seuls les initiés avaient le droit de le travailler. Le mélange de magie et de croyance tourne autour de ce feu , porte de l’enfer. Encore aujourd’hui, il existe des villages de forgerons, les femmes sont-elles, potières (métier du feu). Un très beau livre, très documenté traite du sujet : les fonderies africaines du fer, en allemand et français. Ce livre nous montre comment, les hommes « à poils » réussissaient à faire du métal à base de minerais : impressionnant
Bref, pour résumer, les bas fourneaux étaient en terre, la forge de la loupe se faisait sur une enclume en pierre, et l’air était amener avec des soufflets en bois dont voici trois exemplaires assez ressent :
Un soufflet Fang (Gabon, Cameroun)
Un soufflet Punu (Gabon, Congo)
Un double soufflet Kwelé (Gabon, Congo)
Les finitions des couteaux se faisaient sur les enclumettes en fer avec des marteaux en fer et les pinces étaient en bois.
Un livre intéressant mais rare : outils de forge du Congo, du Rwanda et du Burundi, traite du sujet
Je vais commencer par vous présenter les couteaux de jet. La plupart de ces couteaux ont des formes en mouvements, et très complexe. L’étude de ceux-ci permet en partie de voir comment ils ont été forgés.
Quelques livres traitent du sujet : Kipinga, couteaux de jet ou la collection d’un peintre et bien sur les autres livre qui traitent du couteau africain en général.
Tous étaient utilisé pour la guerre ( ça fait froid dans le dos….)
Je commence par un couteau des populations Azande, Nsakara, Bandia, utilisé dans une région boisée et montagneuse du Congo, ce couteau se nomme « kipinga », certains d’entre vous aurons remarqué la connotation sexuelle du couteau.. la poignée est en bois recouvert de corde et de rotin. 46 cm de haut, par 41 cm d’envergure
Ngbaka, Congo, centre Afrique, le manche est en tissus recouvert de peau de serpent, la lame est finement gravée au burin. Ici seul le téton du bas est soudé à l’ensemble.42 cm de haut, 32 cm d’envergure
Banda, Congo et république centrafricaine, le couteau est forgé d’un seul morceau, le manche est en cuir et cuivre , le premier est assez courant, le second l’est moins, 39 cm de haut, 28 cm d’envergure pour le premier, l’autre fait 43 cm de haut et 28 cm d’envergure.
Ici nous avons un couteau de jet du Gabon, Cameroun, Niger, de la tribu des Bumali, lame en fer, manche en bois recouvert d’un tressage végétal, 45 cm de haut
Couteau de jet récent du Tchad, soudan, des SARA, le forgeron est nommé « Haddad »
Ici trois couteaux Matakam des frontières du Cameroun, Niger, Tchad, Nigeria.
Le plus grand et celui en laiton ont le pic central forgé dans le bloc, alors que l’autre, le pic est souder à la forge, 58 cm, 55 cm et 43 cm pour celui en laiton
Vola pour l’instant, je prépare la suite qui portera sur les haches Songye si ça vous dit
aussi quelques bouquins super interessants : de fer et de fierté, Afrikanische Waffen ( en allemand, mais beaucoup de photos, Waffen aus Zentral-Afrika, ….