Elle est en très bel état cette feuille de boucher, et le poinçon est bien sympa!
Bien mieux que la lame seule que l'on m'avait donné et que j'ai retapé tant bien que mal.
Elle était enrobée dans de la rouille et j'ai du passer 3 heures pour voir son acier.
J'ai récupéré un morceau de manche de pioche cassé pour tenter un remontage:
J'ai fait simple et rustique, avec ce hêtre un peu craquelé en surface qui va bien avec la lame corrodée.
Il n'y a que la virole (embout de plomberie) trop pimpante qui fait finalement un peu tâche.
J'ai redonné à la lame un tranchant en ogive qui passe très bien le test de la feuille de papier et avec lequel je ma suis un peu coupé.
Du coup j'ai penser qu'il valait mieux le protéger.
Vu la taille et la forme de la lame peu épaisse (3mm) avec sa fixation de soie elle bien épaisse (9mm) lui faire un étui serait galère à faire et nécessiterait beaucoup de cuir.
La flemme s'ajoutant à cela j'ai cogité et regarder ce que j'avais sous la main pour que cet engin puisse être stocké ou transporté sans risque pour le tranchant et les doigt.
Je suis tombé sur de la durite translucide qui trainait et me suis dit que cela pourrait faire l'affaire.
Donc durite coupée à la bonne longueur traversé au deux extrémités par des rivets œillet de renfort, j'ai ensuite mis en tension le tube souple translucide et l'ai fendu au cutteur d'un un côté sur une longueur un peu plus courte que le tranchant pour ontenir une rétention par élasticité.
En place c'est pas vraiment beau mais cela efficace et l'on peut voir si le tranchant ne s'oxyde pas :
Ce protège lame a été réalisé en 7mn montre en main.