baalot a écrit:Patrick86 a écrit:Tiens, mon message à disparu !
Soit bug, soit trop dans l'actualité politique.
Je préfère bug, parce que c'était juste une boutade
baalot a écrit:Patrick86 a écrit:Tiens, mon message à disparu !
Soit bug, soit trop dans l'actualité politique.
BetterCallSal a écrit:Merci beaucoup pour toute ces précisions.
Ça permet vraiment de mieux comprendre les différentes gammes.
Tu parles de lames pliées? C'est quoi?
AGONE a écrit:BetterCallSal a écrit:Merci beaucoup pour toute ces précisions.
Ça permet vraiment de mieux comprendre les différentes gammes.
Tu parles de lames pliées? C'est quoi?
C'est du damas ! Constitué de différents aciers ( comme chez dynasty ) ou d'un seul et même acier ( comme chez hanwei ). Dans les deux cas le but est esthétique avant tout, et puis les motifs formés par le pliage ( le hada si je me plante pas ) étaient présents sur les katanas anciens parce que c'était le seul moyen d'utiliser le tamahagane. Cet acier était trop riche en impuretés et en « bulles d'air » pour être forgé tel quel, il fallait le plier de nombreuses fois pour éliminer le max de saloperies, on arrivait souvent à plus de 15000 couches.
Sur les sabres modernes ce procédé n'as souvent pas d'autre but que de donner à la lame un aspect traditionnel. Par exemple, les lames de dynasty forge qui sont pliées sont faites à partir de 1060, de 1080 et de 1095 (à vérifier je me rappelle plus très bien ), mais au final, tenant compte de la migration du carbone, ils utiliseraient du 1075 ( équivalent d'un xc 75, quoi ) les propriétés de la lame seraient très proche.
Et chez eux le taf est généralement bien fait, mais pas mal de forges chinoises utilisent le même procédé mais sans soigner autant le travail et on se retrouve avec de défauts de soudure qui nuissent énormément à la solidité de la lame.
De manière générale, si on cherche un katana sympa avec lequel on puisse s'amuser un peu, il vaut mieux choisir quelque chose de simple et bien foutu que de vouloir un truc complexe en damas ou composite ( san mai, kobuse, etc ) sans avoir les moyens de s'offrir quelques chose de vraiment soigné ( c'est pas péjoratif du tout, hein ! Je suis complètement dans ce cas là ) .
Ça peut paraître évident, mais tu as ce que tu as payé : du simple fonctionnel à pas trop cher, du complexe mal foutu en milieu de gamme et du chiadé aux environs de 1000 balles. C'est un peu caricatural parce qu'il existe toujours quelques exceptions, mais dans l'ensemble c'est quand même ça.
Lolo94 a écrit:Il faut garder en tête qu’au Japon pour la fabrication d’un sabre, chaque pièce, chaque étape de la fabrication était faite par un artisan différent, avec un haut niveau de spécialisation et d’expertise. Les pièces en bronze, la garde, le manche et l’étui en bois, la finition en laque: des artisans différents. Même le tressage sur le manche ça a l’air facile, mais quand on essaie d’imiter ça c’est des heures et des heures d’étude et d'essais louables pour un résultat tout juste correcte comme en page 2 (désolé Deo et l’auteur. ).
"Il est impossible de produire une arme de bonne qualité à partir d'un acier de moins de 1% de carbone, car ça ne sera pas assez dur après le forgeage et le traitement à la chaleur.
La composition chimique des trois types de tamahagane figure dans le tableau n°4.
Les impuretés quand elles sont présentes, le sont à des très faibles niveaux.
Grâce à sa teneur en carbone, le tamahagane type 1 peut servir de matériau de base pour fabriquer un sabre Japonais.
Le type 2 n'est pas aussi bon et le type 3 représente la qualité la plus basse. "
Nous sommes particulièrement fiers de présenter cet ouvrage du grand maître des arts japonais Yoshindo Yoshihara, élevé au rang de "Légende vivante des traditions japonaises" par le gouvernement de Tokyo,bien connu des passionnés des arts japonais et de sabres traditionnels, et choisi pour la séance de fabrication des sabres traditionnels dans le film "Kill Bill 2'.
Ce livre grand format merveilleusement illustré traite en détail du complexe processus de fabrication du sabre japonais – forge, trempe, polissage... – et va certainement jeter les fondements d'une compréhension plus approfondie et complète de l'art du sabre japonais.
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