Nork, l'un n'empèche pas l'autre
Pour le numéro de LPDC "incitateur de violence", c'est amusant. Encore un douanier dont la femme avait la migraine. Comme quoi, ça revient à ce que je disais: même avec un texte de loi précis, on peut se faire emmerder et on n'a pas gain de cause.
Enfin, concernant les équipes de "professionnels" qui filtrent les passagers dans les aéroports, j'ai pu une fois constater que leur efficacité n'était pas une légende. En effet, prenant l'avion avec ma femme, j'ai eu la mauvaise surprise de voir mon bagage à main entièrement démonté à quelques minutes du décollage. Stress, gène, bref, on y passe du temps pour finalement être relachés et filer vers le portique.
Et dans l'avion, bingo, Mme s'aperçoit qu'elle a perdu sa montre et son collier (un bijou de valeur familial, en plus, la totale).
C'est que, dans le stress de cette fouille étonnante, le tapis roulant avait été arrété sous le scanner, avec montre et collier. Ma femme, qui ne perd pas le nord, demande à voir le pilote qui appelle l'aéroport pour signaler la perte de l'objet. Et là, surprise, deux autres dames étaient en train de faire de même. Avec la même histoire: fouille totale au moment de l'embarquement, tapis roulant arrété et départ précipité.
Par téléphone, à notre arrivée (ça se passait outre-mer), personne n'avait trouvé les bijoux. C'est quand les 3 voyageurs ont porté plainte contre X pour vol que les choses se sont accélérées. Bizarrement, d'un coup, tous les colliers et autres bracelets réapparaissaient comme ça, à la police. En fait, il s'agissait d'un traffic organisé par quelques vigiles véreux de la société privée qui contrôlait les passagers...
Bien rôdés, les gars: ils choisissaient une ou plusieurs femmes avec des bijoux, le type du tapis roulant stoppait la machine et un second interpellait la voyageuse avant qu'elle ne les ait récupérés pour lui faire vider sac et poches. Ils faisaient en sorte de retenir la victime jusqu'au dernier moment. Avec un peu de chance, dans l'affolement du départ, la pauvre femme oubliait une partie de ses affaires. Et si elle s'en rendait compte avant le départ, on rendait tout en se confondant en excuses...
Comme ils choisissaient, bien évidemment, des métropolitains, le risque de les voir revenir réclamer leur bien était faible.
Etonnant, non?
