Il est, parait-il, des terres brulées… patati, patata.
Bon, tout çà pour dire que parfois, au détours d’une discussion ou d’une manipulation, certains coutis, qui étaient tombés en disgrâce, retrouvent des couleurs a vos yeux de vieux gamins.

Cela m’est arrivé mercredi, et depuis, il ne me quitte plus.
Plantons le décors :
Un bar dans Paris, avec une faune glauque et interlope de collectionneurs de couteaux.
Un biker cacochyme me présente son manche … de vieux Mongin Monolame, en corne de cerf.
Le couteau est agréable en main, lame de bonne taille parfaite pour l’assiette.
Il me revient d’un coup que j’en possède un, acheté sous le coup d’une Cci foudroyante chez Courty, en lieu et place d’un canif court Mongin, présent sur le Oueb et absent « ineurilllayfeux ».
Bien sur, j’avais regretté mon achat si tot l’avoir fait, puisque ce n’était pas le modèle que j’espérais, et donc rejeté au tréfonds de ma planche.

De retour à la maison, quelques minutes de recherche me permettent de le retrouver.
La corne blonde en est jolie, Monginesque oserais-je dire.

Je tâte la lame, elle semble tranchante.
Et hop, j’aime prendre des décisions un peu folles… il sera mon compagnon de cantine aujourd’hui.
Et depuis, c’est l’amour retrouvé…
Un petit passage à la 204 l’a rendu fort tranchant, et il semble le garder correctement.
Il coupa dans du steak de forte agréable manière. Il est plat comme un Douk, leger, bien en main, un peu trop brillant, mais bon, c’est un Mongin…
Je suis content de ne pas l’avoir bazardé dès son arrivée à la maison, en fait..

Et vous, avez-vous eu des retours en grâce, après quelques années d’oubli ?