Bonjour.
Je m'appelle Marc-henri, j'ai 59 ans, deux enfants de 8 et 6 ans et un parcourt éclectique.
On a déjà eut le plaisir de se croiser en face, avec certains et je vous lis en invité depuis plus de deux ans…
Je travaille comme thérapeute ce qui m'occupe une journée ou deux par semaine et me laisse donc, beaucoup de temps, pour mes passions.
Je ne dépend, ni de la forge, ni de la sculpture, ni de la fonderie, pour vivre.
J'ai commencé à sculpter vers 6/7 ans, pour avoir un motif légitime, d'avoir: un couteau à moi...
j'avais commencé avec un clou de charpentier, aplati à froid au marteau, "affûté" à la lime.
Puis avec un opinel nº5, sans virole acheté en cachette, que mes parents ont fait semblant de ne pas voir.
En contre partie, j'ai fais bien attention, moi, de ne pas me couper…
À 14 ans, j'ai acheté mon premier Bowie, un Puma.
J'ai fais une formation en ferronnerie d'art, à l'AFPA de Saint Jean de Védas, en 81.
La même année, j'ai passé mon bac en auditeur libre et commencé à payé mes études de psycho, à la fac de lettres de Montpellier.
En faisant des balustrades et des grilles de défenses, au noir (je sais, c'est mal!), pour un artisan du coin ( c'est à lui qu'il faut le dire...).
Et en lavant des carreaux, quand lui n'avait pas de travail pour moi.
En troisième année, de psycho, j'ai découvert avec l'informatique, une nouvelle passion, la programmation d'ordinateurs, ce qui m’a ramené à Paris et au CNAM, en cours du soir.
Je travaillais, la journée comme intermittent du spectacle, à construire les décors, pour les pubs télé.
Puis au service technique de la tour Eiffel...
Le goût du voyage, m'a amené à promener mes bottes un peu partout sur la planète et j'ai commencé par l'Afrique, qui m'a donné le bronze et le banko.
Il m'a fallu 5 ans et pas mal de charbon pour sortir un bronze, digne de ce nom, par mes propres moyens.
Je suis passé du banko, à la potée au sable, puis au Shell casting (carapace de céramique à l’alumine et à l’oxyde de zirconium), partageant mon temps entre la programmation (pour bouffer) et les ateliers d'artistes qui faisaient du bronze, pour enrichir ma pratique.
J'ai travaillé 15 ans, à faire du bronze en shell casting, du moulage à la patine, pour des petits et de plus "grands" Hhhartistes, pas beaucoup pour moi.
Nous avons étés, mes deux mains et moi-même, la "Fonderie du Salin", sise à Pérols (34), durant ce temps.
Éclectique, je ne cite que les trucs majeurs et les endroits qui m'ont permis de croiser, les moustachus, qui ont nourrit mes passions, et m'ont donnés le goût de me perfectionner.
Ceux qui ont pris le temps de transmettre (au p'tit bleu, casse burnes avec ses questions à la c__).
Je suis loin d’être un grand forgeron, mais je me débrouille, j'aime forger, je forge mes outils et quelques couteaux, je fabrique mes fours et mes brûleurs.
Je raconte tout ça, pas par plaisir de m'étaler, juste pour dire que je suis un gars persévérant, pas trop maladroit de ses mains et avide d’apprendre dans mes passions...
J'ai continué à voyager, à cause des fourmis dans les bottes et je vis depuis plus de 10 ans au Chili.
Dans le nord, aux portes du désert fleurit, dans la pré-cordillère (1100 mètres), hors zones postales et routes goudronnées.
Une grande maison, ou j'ai enfin la place d'un vrai atelier, j'ai acheté l'outillage et les équipements que je ne pouvais pas fabriquer, petit à petit, au fil des années.
Désolé pour le roman, je sais pas faire court, pis 59 ans bien rempli, ça fait du vécu, même en résumé.