Richard IV a écrit:Effectivement, avec un katana (mais c'est aussi valable pour toute autre lame courbe), l'action de coupe efficace passe par un cisaillement au moment de l'impact. Logique, aprés tout...
C'était le même principe pour les Kilij et les shamshir (sabres courbes ottoman) qui à l'inverse des katana se magnaient à une seule main et beaucoup à cheval. La forte courbure de la lame ajuté à un centre de gravité trsè déporté vers l'avant (not. sur les shamshir), oubligeait à un mouvement horizontal de sciage plus efficace qu'un mouvement verticale de coupe avec ce type d'arme.
Il paraît que les grognards napoléoniens ont été très impressionnés par les capacités de coupe de ce type de sabre. D'où la mode des sabres mamelouks au début du XIXème en France.
D'ailleurs, j'ai cru lire que l'on a retouvé sur le lieu de la bataille des pyramides des squelettes de mecs fendus en deux de l'épaule à la hanche. Bon appétit (bien sûr!)
Pour les espadons, les épées à deux mains européennes, la capacité de coupe était aussi due à la vitesse et donc à l'énergie cinétique. Ce n'est pas un hazard si ces épées avaient des gardes aux quillons très longs. Ils servaient, avec le manche, à faire tournoyer l'épée pour acquérir de la vitesse avant la coupe.
Bref à chaque type de bestioles, un type de mouvement particulier. Pour mon poulet dominical, d'abord je scie la bidoche et enfin je coupe la carcasse si elle m'embête en poussant un kiai.