Couteau Nontron

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Couteau Nontron

Messagepar coucaille » 21 Déc 2006 00:54

Bonsoir,


Je fais appel aux connaissances des membres de ce forum.

J'aimerai connaitre la signification d'un marquage .

Couteau type Nontron boule
Epoque XIX eme siècle
Marquage sur la virole : C T encadré de part et d'autre d'un dessin ressemblant à une ancre marine.

Merci pour vos suggestions
coucaille
 

Messagepar Marco » 21 Déc 2006 01:26

Un bon dans le domaine c'est Jean François d' "Un monde de couteaux"
http://www.couteaux-jfl.com/marques.htm

Passe lui le bonjour de ma part.

Marco
Marco
 

Messagepar John Shannow » 21 Déc 2006 13:28

bienvenue à toi,
j'espère que tu ne quitteras jamais le forum car sans Coucaille,c'est la bataille...c'est bien connu. rptd

ps:je n'ai pas pu m'en empêcher.C'est ma faute j'ai trop regardé Dorothée.
Dernière édition par John Shannow le 21 Déc 2006 16:37, édité 1 fois au total.
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Messagepar EraSmuS » 21 Déc 2006 13:37

Tu m'ôtes les mots de la bouche :D
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Messagepar freddy1 » 21 Déc 2006 16:36

John Shannow a écrit:je n'ai pas pu m'en empêcher.C'est ma faute j'ai trop regargé Dorothée.


tu as "regargé" Dorothée?
La pauvre, çà lui a fait mal? :roll:

Goldorak, c'etait plus mieux ! :P
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Messagepar John Shannow » 21 Déc 2006 16:38

voilà c'est corrigé...j'avais pensé que tu aurais compris quand même. :roll: .Ouais Goldorak c'était vraiment bien...il paraît que c'est sorti en dvd.
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Messagepar Janus » 21 Déc 2006 18:47

pour en revenir au sujet initial... je pense qu'une photo aiderait sans doute les plus calés (dont je ne fais pas partie) à trouver la solution...
parce que j'ai déja lu le marquage "broad arrow" décrit comme une ancre à plusieurs reprises, bien que ca n'ait rien de commun! comme quoi, une petite image peut parfois eviter des recherches infructueuses et frustrantes! :wink:
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Messagepar coucaille » 27 Déc 2006 18:08

J'aimerai bien envoyer une image....mais je n'y parviens pas !

Une fois que je l'ai envoyée sur le site hébergeur il y a le choix entre plusieurs liens : je les ai essayé tous : pas de résultat .
coucaille
 

Messagepar coucaille » 27 Déc 2006 18:21

[img][img]http://img296.imageshack.us/img296/4357/sanstitre1hn4.jpg[/img][/img]


ça marche : voilà la photo de la virole avec le marquage CT et le dessin.

Merci pour d'éventuels renseignements
coucaille
 

Messagepar Efix » 29 Déc 2006 19:26

Je ne pense pas que ce soit un marquage fabricant, mais plutôt les initiales du propriétaire. Sinon, tu as deux articles sur l'histoire de la coutellerie nontronaise, dans deux N° de LPDC de l'an dernier.

Tiens, je te mets le texte, c'est long, sans doute faudrait-il le mettre dans les archives.

------------------------------------------

NOMS DE NONTRON
Par Bernard Givernaud (Texte et photos)


La coutellerie à Nontron serait-elle aussi ancienne qu’on le prétend ?
Une chose est sûre, c’est qu’elle a été dominée au fil des siècles par quelques familles, véritables dynasties coutelières.
A Nontron, les registres paroissiaux les plus vieux datent de 1595 et le premier Maître coutelier est un parisien.

ORIGINE DE LA COUTELLERIE LEGRAND


Le 13 octobre 1654, Guillaume Legrand, Maître coutelier de la paroisse Saint Eustache de Paris épouse la Nontronnaise Marie Billet et installe son atelier à Nontron. Deux hypothèses s’imposent alors : Legrand a été attiré par la renommée des coutelleries déjà existantes (Pourtant nous n’avons trouvé aucune mention de couteliers dans les registres antérieurs.) Ou bien, il est l’inventeur d’une industrie qui a su se maintenir quatre siècles plus tard. (La qualité de l’acier extrait des forges nontronnaises serait alors l’élément déclencheur de cette activité.) ? Leur fils Jean aura un héritier également prénommé Jean que l’on retrouve en 1713, Maître coutelier à Nontron.



ORIGINE DE LA COUTELLERIE BERNARD

Si l’on s’en tient aux actes notariés de 1928 qui fondent la création de la « Coutellerie Nontronnaise », la coutellerie Bernard aurait été créée en 1790.
Pourtant les registres mentionnent la profession du premier coutelier répondant à ce nom dès 1727. Jean Bernard, semble être le précurseur. Son père Elie Bernard exerce la profession de journalier ou d’artisan et n’est donc pas signalé comme coutelier. Deux de ses fils, François et Antoine, deviendront eux-mêmes couteliers.
Nous avons retrouvé également son surnom, pratique courante pour l’époque touchant les artisans renommés : « Coucaille ».
Jean a un frère de 14 ans son cadet, né en 1716 et prénommé Bertrand. Ces frères tous deux Maîtres Couteliers ont reçu une instruction et savent signer ce qui est peu courant au XVIII° siècle.
Bertrand se trouve être l’ancêtre d’une dynastie de couteliers et à travers son fils Guillaume né en 1754 de la coutellerie Bernard qui appartiendra à la famille jusqu’en 1919.
L’autre fils de Bertrand, Jean surnommé « Contissou » est né en 1742. Il fondera une coutellerie indépendante de celle de son père, la coutellerie Contissou, qui existera jusqu’en 1857. Un document de 1827 émanant de la fonderie des Jomelières atteste que dès cette époque, les couteaux de Nontron étaient en buis et qu’il existait des noisettes renfermant une douzaine de couteaux miniatures et même six douzaines dans la même coquille : tout de même 72 ! Par contre nous ne pouvons dire s’ils étaient déjà pyrogravés.
Cette importante famille règnera en maître sur l’activité jusqu’au début du XIX°siècle, alors qu’émergera en parallèle une autre famille, celle des Petit.
A la fin du XIX° siècle, la famille Bernard semble bien installée dans la petite bourgeoisie commerçante de la ville, ils vivent rue du Petit Puy de Bayet, rue perpendiculaire à la rue Carnot où se tenait la coutellerie Bernard.
Le dernier d’entre eux, Pierre Bernard, travaillera sous le nom de « Bernard Fils » jusqu’en 1887, par la suite il apposera la marque « Bernard » sur ses lames jusqu’en 1910. Sa production n’est alors pas comparable à celle des Petit et sa coutellerie déclinera lentement après guerre.
Grenouillet prendra la succession de son beau-père. Il est référencé coutelier de 1909 à la grande guerre.
En 1919, le coutelier Louis Barry reprend le 17 de la rue Carnot. En 1928, il s’associe à Jean Petit pour créer La Coutellerie Nontronnaise.

ORIGINE DE LA COUTELLERIE PETIT

Dans les actes, la coutellerie Petit est dite avoir été fondée en 1790. Contrairement à la famille Bernard cela semble tout à fait exact. Guillaume Petit, né en 1762 a sans doute été initié par son beau frère Guillaume Bernard. Aucun coutelier du nom de Petit ne figure dans les registres antérieurs. C’est une lignée toute fraîche de couteliers qui émerge, d’abord son fils Léonard qui exercera jusqu’en 1847, puis ses petits enfants Jean et Léonard. Les deux frères se feront remarquer aux Expositions de l’Industrie à Paris en 1849 puis en 1855. Datant de cette dernière exposition, l’actuelle coutellerie possède une noisette non cerclée contenant six petits couteaux pyrogravés.
En 1865, Jean achète le 33 de la rue Carnot où se tiendra désormais la coutellerie. Il est le père d’André Petit ; il meurt prématurément en 1867 à 49 ans et sa femme va continuer son entreprise jusqu’en 1879 sous le nom de « Veuve Petit ».
Parallèlement, Léonard continuera de son côté sous le nom de « Petit » à la mort de son frère. Son neveu, André, né en 1854 qui prendra la succession vers 1880.
D’André Petit, nous avons de nombreux témoignages, c’est la coutellerie de l’industrialisation, de l’électricité et de la « Belle Epoque », du « plus vite, plus haut, plus fort », cher à Pierre de Coubertin. C’ est un homme de son temps, il aime l’exploit. Il décline le couteau de Nontron dans toutes les tailles et toutes les formes, il diversifie sa production, ajoute à sa vitrine des objets parisiens en plus de ses rasoirs, ciseaux et couteaux de table. Il Participe à de nombreuses expositions et il remporte pléthore de médailles. En 1900, à 46 ans il est au sommet de son art et participe à l’exposition Internationale de Paris. Ses miniatures qu’il réalise lui-même émerveillent les parisiens : il parvient à loger 150 couteaux pliants dans un noyau de cerise !
Les médailles pleuvent, en 1911 (20 médailles dont 10 premiers prix).
Avec la guerre de 14, la coutellerie sera appelée à faire des couteaux pour les soldats du front : de grands couteaux à ressorts palmaires, au manche en bois de cervidé ou en bois. Mais cette période marque surtout un déclin de l’activité. André Petit meurt en 1916. Après l’armistice, Jean Petit suit la lignée de son père, travaillant dans la même tradition, on lui doit des couteaux de toutes formes et de toutes tailles.
Mais les lames ne seront bientôt plus forgées sur place. Thiers fournit à meilleur marché et la concurrence est rude.
La qualité reste mais l’approche de la crise économique se fait sentir.
Jean Petit s’associe à louis Barry. Une société à responsabilité limitée voit le jour : la SARL « Coutellerie Nontronnaise », renflouée grâce aux capitaux du banquier Adrien Tarneaud, de l’industriel George Amblard Ladurandie, du pharmacien Henri Goumard, de l’industriel Ernest Eglem et du docteur Armand Lapeyre Mensignac. Mais cette aventure sera de courte durée, Jean Petit meurt en 1931 et la société est rachetée par Alphonse Chaperon la même année. Gérard Chaperon lui succède à son tour en 1943. Pendant plus de quarante ans, il développera cette activité ; il rénovera la boutique de la rue Carnot, il participera à de nombreuses expositions, il agrandira son atelier non loin de Nontron en 1968, mais surtout il ouvrira sa production aux arts de la table.

ORIGINE DE LA COUTELLERIE GAILLARD

Chez les Gaillard, on n’est pas coutelier de père en fils. Jean, le père de Jérôme Gaillard est cabaretier et rien n’aurait pu destiner Jérôme à ouvrir sa coutellerie si sa sœur aînée ne s’était mariée au coutelier Léonard Petit en 1818. Jérôme n’a alors que 10 ans et il fera son apprentissage auprès de son beau-frère. Il se met à son compte en 1845. Pendant deux ans il apposera la marque « Jérôme », puis jusqu’à sa mort en 1868 son nom de famille. Sa femme prend alors le relais sous le nom de Veuve Gaillard après quelques années d’interruption de 1872 à 1875.

LES AUTRES COUTELIERS

Ainsi l’origine de la coutellerie à Nontron reste obscure et dominée par quelques familles.
Nous avons pu relever d’autres noms de couteliers comme Romand Desmoulin, qui apparaît dans les registres en 1749, ou Jean Baille qui y figure la même année ; Jean Barrière qui eut deux enfants en 1775 et 1780 ou d’autres encore, référencés au Calendrier de la Dordogne dont les noms suivent avec la période d’activité : Bardy 1843-1860 ; Laribière 1876-1883 ; Bouchaud et Mériguet 1879-1882 ; Bouchaud 1883-1896.
A mentionner également, les coutelliers du XX° siècle formés par les Petit ou les Bernard comme Louis Barry gérant de la coutellerie Nontronnaise en 1928, Jean Dupret qui travailla à la Rochefoucault ou Henri Chabeaud.

Comment s’y retrouver ?

La rareté des pièces et l’absence d’un musée consacré à l’activité coutelière Nontronnaise et regroupant les plus beaux spécimens ne facilitent pas la tâche du collectionneur …Ce couteau a connu une diffusion plutôt locale et somme toute assez résiduelle compte tenu de sa production à caractère familial.
La marque du fabricant est le premier critère qui vous aidera à situer votre canif, la forme du manche et sa pyrogravure pourront également vous y aider. Mais il est à retenir que les couteliers ont toujours eu des stocks importants de lames et que l’épuisement de ceux-ci est variable selon les besoins et le type de couteau. La rupture de stock d’un type de lame peut donc intervenir bien après la succession du coutelier qui les a frappées. D’autre part, un coutelier peut avoir plusieurs types de marquages indiquant une période relative.
Vous trouverez ci-dessous un tableau présentant les couteliers, un rappel de leur période d’activité ainsi que les marques que l’on peut trouver sur leurs couteaux. Ce tableau n’a rien d’exhaustif.
Autre repère important pour dater votre découverte, sa pyrogravure.
Les Nontrons des années 30 sont rainurés au milieu, comme ceux fabriqués de nos jours mais ils possèdent davantage de mouches. A partir des années 70, ils n’ont plus de rainurages et les pyrogravures de ceux des années 80 semblent plus profondes. Ceux fabriqués actuellement sont en quelque sorte un retour aux couteaux des années 50.
Mais, comme le laissait déjà entendre André Petit : « Autant d’ouvriers, autant de différentes sortes de couteaux … », les couteaux actuels n’échappent pas à cette règle.
Indice suivant : Les viroles et cachets. Habituellement faits de laiton, on trouvera des canifs marqués « CHAPERON NONTRON » et PETIT & Cie en acier, souvent avec un cachet fait de deux épaisseurs. Le cuivre faisant défaut durant la guerre, les viroles furent réalisées en métal extrait de Citroën C4, Alphonse Chaperon étant également concessionnaire Citroën à Nontron.

Nous remercions Mmes Chaperon, Mr Lapouge ainsi que Mr Lemasson pour leur aide et le prêt de documents. Nous sollicitons par ailleurs les collectionneurs qui pourraient nous aider dans nos recherches.


LÉGENDES



1- 3 Doubles viroles N°30 de 13,5 cm, version 2004 et PETIT A NONTRON des années 20 à 30.
On remarquera la couleur du buis qui n’a pratiquement pas foncé en 80 ans, la pyrogravure différente : il y a plus de mouches et les points près de la virole étaient toujours sur les deux premières lignes, enfin, le renflement du manche est plus gracile.
Coutellerie Nontronnaise, 1928- 1931 : PETIT & Cie NONTRON (dans un losange)
Louis Barry , années 30 : BARRY

2 - Trois N°50 de 13,5 cm, on notera l’évolution des motifs pyrogravés, plus nombreux sur le couteau PETIT & Cie des années 30 à 40 (Le propriétaire a rajouté des lignes et son prénom au verso : Pierre. Les 36 traits correspondent aux trois ans de services qu’il a du effectuer). Le second marqué « CHAPERON » NONTRON date des années 50 et celui du dessus date des années 70.
Alphonse Chaperon, 1931-1943 : « CHAPERON » ; « CHAPERON NONTRON »
Gérard Chaperon, 1943-1986 : « CHAPERON NONTRON »
Les Nontrons des années 30 sont rainurés au milieu, comme ceux fabriqués de nos jours mais ils possèdent davantage de mouches. A partir des années 70, ils n’ont plus de rainurages et les pyrogravures de ceux des années 80 semblent plus profondes. Ceux fabriqués actuellement sont en quelque sorte un retour aux couteaux des années 50.

4 - Jambette marquée A. PETIT A NONTRON 7,2 cm, vers 1900.

5 -Rarissime travail de poilu, le manche d’origine refait en bakélite est marquée 1914-1915 dans un cartouche en forme de poisson et à motif en feuilles d’olivier. La lame est marquée A. PETIT A NONTRON. 21,2 cm fermé.

6 - Nontron à double 14 cm virole de Marque BERNARD FILS A NONTRON. On notera la forme adoptée par la coutellerie Bernard et la mouche ronde caractéristique, 1867-1887.

7 -Très grand couteau de marque GAILLARD A NONTRON, on remarquera quatre rangées de stries et une ligne oblique de pointillés sur le sabot.
Efix
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Messagepar Marco » 30 Déc 2006 10:45

Merci Efix pour cet article très interessant.

J'avais posté l'article ci-dessous sur l'ancien forum, il pointe vers un résumé de l'exposition 2005 sur les Nontron et sur le site de Jean Francois spécialiste de l'identification de couteau comme je l'évoque plus haut.

Marco a écrit:Pour répondre à la demande de Jérémy qui aimerait en connaitre un peu plus sur l'histoire des Nontrons, je vous propose cette adresse: Histoire du Nontron

Quelques belles pièces sur le site de Jean Francois:
http://www.couteaux-jfl.com/pliants.htm et des info:
http://www.couteaux-jfl.com/regionaux_LMN.htm#nontron

Image


Marco
Marco
 

Messagepar coucaille » 30 Déc 2006 13:01

Bonjour,

Merci beaucoup Efix pour la transmission de cet article fort intéressant.

Par contre, je ne suis absolument pas d'accord avec toi en ce qui concerne l'hypothèse du "marquage perso" .

Je m'explique : je possède ce couteau et je connais deux autres modèles avec manche en buis (pas la même forme), marqués Nontron sur la lame et avec les mêmes signes sur la virole. Les deux autres appartiennent à deux collectionneurs ne résidant pas dans la même région et n'ayant pas acheté leur couteau à la même personne.

Un modèle comme le mien pourquoi pas, 2....cela paraît peu probable, 3....il me semble que cela invalide l'hypothèse du marquage "sauvage".

L'énigme demeure !
coucaille
 

Messagepar Marco » 30 Déc 2006 13:26

coucaille a écrit:Bonjour,

Merci beaucoup Efix pour la transmission de cet article fort intéressant.

Par contre, je ne suis absolument pas d'accord avec toi en ce qui concerne l'hypothèse du "marquage perso" .

Je m'explique : je possède ce couteau et je connais deux autres modèles avec manche en buis (pas la même forme), marqués Nontron sur la lame et avec les mêmes signes sur la virole. Les deux autres appartiennent à deux collectionneurs ne résidant pas dans la même région et n'ayant pas acheté leur couteau à la même personne.

Un modèle comme le mien pourquoi pas, 2....cela paraît peu probable, 3....il me semble que cela invalide l'hypothèse du marquage "sauvage".

L'énigme demeure !


C.T. = Coutellerie de Thiers

Cherche pas.. C'est un faux...
:P
Marco
 

Messagepar Janus » 30 Déc 2006 13:29

c'est bizarre comme marquage... à mi-chemin entre une ancre et une fleur de lys … :shock:
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Messagepar coucaille » 31 Déc 2006 12:38

Merci Marco pour cet éclaircissement.

Peux-tu me dire si on rencontre ce marquage sur d'autres couteaux de Thiers afin que je puisse identifier le fabricant ou bien.….est-ce juste une intuition de ta part ?

Il s'agirait alors d'un fabrication de Thiers comme Le Sabot Fontenille fabrique encore le Violon type Nontron, ou bien comme St Joanis Mondière le fabriquait pendant la pemière moitié du XXeme siècle ????

Joyeuse fin d'année à tous
coucaille
 

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