Bon, je vois bien que les champignons tu te forces pour être poli, mais que c’est moins ton truc que les tartelettes…
Or donc : tatins de tomates cerises au pesto rouge et vinaigre balsamique. J’ai (très peu) adapté cette recette d’un blog qui s’appelle « amandine cooking ». Je crois.
Bon, je vais te le dire tout de suite et on y reviendra pas : toute cette recette sera bien meilleure si les produits sont bons : de la pâte maison, des tomates du jardin, du pesto maison… Oui, on a pas toujours le temps, tout ça, m’enfin voilà quoi, ça à rien à voir. C’est toi qui vois. Bon par contre je donne pas de recette pour tout, tu fais une pâte comme t’aimes, le pesto pareil...
Il faut :
- Pâte brisée
- Pesto rouge (un tout petit peu)
- Tomates cerises (tout plein, surtout si vous cuisinez, comme c’est recommandé par l'OMS, avec un(e) enfant)
- Huile d’olive
- Vinaigre balsamique
- Sucre
Pour commencer, découper des cercles de pâte brisée. Le faire au couteau, bien entendu.
De quoi ? Comment ? Là je l’ai pas fait au couteau ? Mais si.
(vos gueules, c’est les recettes au couteau, sont capables de nous emmerder si c’est pas fait avec l’outil roi).Puis les percer, là encore au couteau.
(Nan mais nan, ça passe t'inquiète, les modos plus c’est méchant plus c’est con, c’est comme… Comme les autres en fait).Enfin, les tartiner de pesto, là encore avec l’outil adéquat.
De quoi ? Hein ? Quoi la lame est toute propre ?
(Mais chut à la fin, on va finir par se faire serrer avec vos histoires, qui c'est qui m’a foutu des complices pareil putain ? Ça va que c’est Freddy de garde hein…)Donc (sans discuter au fond), on fait ça tout de suite. Parce que comme ça le pesto peut transpirer un peu à travers les trous, et ça huile un poil l’autre côté de la pâte, ce qui est bien. Et puis surtout parce que comme ça tu peux réserver au frais les p’tits cercles. Et ça c’est important. Surtout en cette saison. Parce qu’en cette saison et avec cette chaleur, la pâte change de texture et de forme aussi vite qu’un député centriste d’engagement idéologique.
Or donc derechef, quand tout ça repose tranquillou au frais, préchauffe ton four à 200°C, et saupoudre tes moules à tartelette de ton plus beau sucre grâce à l’outil idoine. Un tout petit peu. La photo est pourrie mais c’est pour donner une idée. Ici, il y a l’équivalent d’une cuiller à café bombée de sucre pour 8 tartelettes.
Hein ? De quoi ? Oui bien sûr, la cuiller c’est pour donner une idée, on met le sucre à la pointe du couteau, bien entendu Freddy. Quelle clairvoyance. Pas étonnant que tu sois modo (vos gueules les autres, prenez-en d’la graine plutôt).
Que quoi ? J'avais pas dit qu’y fallait des moules à tartes ? Ha ben oui, mais à la fois, pour faire des tartes… Tatin qui plus est… Hein. Je veux bien que c’est la fin de l’année m’enfin faut quand même faire un minimum d’efforts hein.
Donc, je disais. Pas beaucoup du sucre. Tranquillou.
Et alors là ensuite zioup, l’équivalent d’une cuiller à café de vinaigre balsamique répandu au fond des moules au couteau
(hashtag wink/hashtag clin d’oeil/hashtag les blagues les moins courtes sont les plus longues). Tu remue gentiment les moules pour que le sucre se mélange au vinaigre.
A cet instant du récit, un personnage que tout le monde attend fait son entrée !
Taaattiiiiinnnn ! (uh uh).
Les tomates.
Tu les coupes. En deux. Fastoche. T'as 5 minutes.
Quand elles sont coupées, tu les mets dans les moules, avec le bout rond contre le fond du moule. Rapport aux sœurs Tatin qu'ont créé le marketing avant les cousins de Ford sans en faire tout un plat, en réinventant la tourte ("zissiz not a tourte les gars, zissiz a révolucheune").
Faut se rappeler que ça va rétrécir à la cuisson, donc si ya un doute sur combien en mettre, ça sera jamais trop serré. Si c’est pas blindé c’est pas grave, il y aura de la place pour caler la pâte sur les bords, mais si ya un doute, disons qu’il faut mieux deux petites serrées qu’une grosse qui flotte.
Je sais qu’on dirait la devise sur le blason au dessus de la porte du manoir de famille de Gunthar, m’enfin tu vois l’idée quoi.
Et là bim, filet d’huile d’olive su’l dessus, et enfournage des tomates une vingtaine de minutes. Comme ça.
En attendant, musique d’ascenseur, p’tit verre de pif, jeu de société avec le p’tit, nettoyage du bordel sur le plan de travail (encore que c’est pas pire avec cette recette)…
Quand c’est passé (j’avais une photo mais elle était vraiment, vraiment trop pourrie). Il faut recouvrir les tomates avec les petits cercles de pâte, côté pesto contre la tomate (rapport aux Tatin’s sisters international management school). Ne pas hésiter à recentrer les éventuelles tomates flottantes pour plus facilement repousser la pâte sur les bords de moule avec la pointe d’un couteau (pour de bon en plus).
Ré-enfourner 15 minutes.
Ya plus qu’à démouler. Normalement ça va plutôt bien. Il arrive quand même assez fréquemment qu’une tomate reste collée en haut au « caramel de vinaigre ». Tu prend une initiative, tu la décolle et la remet sur la tartelette, à l’emplacement vacant. Voilà. Comme ça. T'es un champion.
Enfin, aller cueillir quelques petites feuilles de basilic au jardin. T’sais les petites là, que les limaces aiment bouffer. Et ouai ben c’est bien fait meuf ! Tu bouffes mon basilic, je bouffe ton basilic ! M’énervent ces limaces…
C’est prêt. C’est beau. Ça se mange chaud.
Ou froid. Sincèrement, c’est quand même vachement mieux chaud si on me demande.
Ne croyez pas tout ce que vous pensez.
T'facon l'acier c'est pas important du moment que c'est de l'acier. ASR.