Bon, aujourd'hui, une dérivée d'une recette que j'ai narrée ici précédemment, mais en mode dîner de famille, et en PPP of course. Déjà, on commence avec ça : pancetta, oignon, carottes, céleri.
Et tchac. C'est mieux.
On va pouvoir passer aux choses sérieuses. Dans la bonne vieille cocotte Cousances des grands-parents paternels, après avoir lubrifié avec un peu de graisse de poulet rôti fait la semaine dernière, on fait dorer la pancetta.
C'est beau, hein. On y ajoute nos petits légumes, on attend que ça fonde un peu, et pendant ce temps-là on s'occupe de la viande. En l'occurrence, il s'agit d'un beau rôti de sanglier donné par un cousin de mon père qu'on a décidé de sortir du congél.
Reste plus qu'à hacher ça grossièrement, et qu'à compléter avec de la viande hachée classique (200g) et de la chair à saucisse pour apporter un peu de gras (150g). Pour le coup il y avait 300g de sanglier là-dedans.
On met tout ça avec le reste à dorer, puis on déglace avec un bon verre de vin rouge, et après, un verre de lait. Plus qu'à laisser réduire.
Après, sauce tomate (j'avais 500g de sanglier+bœuf, donc 1kg de sauce tomate). Un peu de laurier, et on laisse mitonner des heures. Hier ça a dû cuire bien trois ou quatre heures je pense. Après on laisse refroidir tout doucement et on laisse traîner ça jusqu'au lendemain.
Le lendemain.
200g de farine ordinaire, 200g de semoule de blé dure extra-fine qu'on mélange ensemble, avant de l'étaler en fontaine sur le plan. Ensuite on prend deux œufs et 150g d’épinards frais, on passe le tout au mixeur pour obtenir une pâte, et on met ça au milieu.
On incorpore doucement, on pétrit le tout pour avoir une pâte homogène et lisse. Apparemment il faut fraiser et travailler la pâte assez longtemps, avec de l'épinard c'est plus fragile d'après ce que j'ai entendu. Par la suite on met la pâte dans un plastique et on laisse reposer une bonne demie-heure.
Après, on étale, on farine, et on sort la machine récupérée des anciens locataires de l'ex-appart de mon frère.
Là pour le coup 400g de farine/semoule c'était trop, 300 auraient probablement suffi. Mais bon, pas grave, on va faire sécher le restant. Pendant ce temps rien n'empêche de faire réchauffer le ragù et de faire une béchamel très simple.
Montage dans un plat carré : un peu de ragù au fond, puis lasagne/ragù/béchamel et ainsi de suite jusqu'en haut, où l'on finit par béchamel, chapelure, parmesan et un peu de beurre par-ci par-là.
Au four à 180 pendant une vingtaine de minutes, et voualà. Lasagnes vertes au ragù de sanglier, impeccables et qui se tiennent bien ! Dommage que les photos rendent pas hommage à la chose