Vespasien a écrit:J'ai moi aussi deux jeunes enfants , un peu trop jeune pour l'aventure ; mais j'espère bien leur faire connaitre , plus humblement que les exemples de certains (que j'admire ) , la nature et la vie simple loin de la télé et des jeux DS et autres . Nous pouvons surprotéger nos enfants , je ne suis pas sur que ce soit la meilleure solution et puis notre "contrôle" sur leur vie aura un terme et la jeune adulte , ils prendront des risques bien plus considérables , loin de nos regards bien veillant ( retour de boite dans la voiture d'un copain qui a picolé toute la nuit ) .
Je ne connais pas N-Vannier , il est pour moi un moteur a rêve , par ses aventures et les films et livres qui en découlent , il offre au néo citadin que je suis , une part d' aventure, par procuration, vitale a l'homme enfermé et cloisonné que je suis par force et obligation , Into the wild , a été pour moi aussi un grand frisson et une belle réflexion sur une autre vie possible , seulement entre vouloir et pouvoir il y a la volonté … Pour en revenir a monsieur Vannier , je ne sais pas si il y a un "coup marketing " sur sa gamine par -15° , mais une chose est sur c'est que ce type n'a rien d'un branleur inconscient et irresponsable .
Tout à fait d'accord avec ceci. Perso, j'aimerais être capable de les emmener en montagne ou en forêt pour camper loin de beaucoup de choses et notamment de la DS et consort. Ne connaissant pas assez les deux je ne m'y risque pas. Par contre, j'ai eu la chance pour mon travail d'aller vivre en Polynésie, et le contact pour moi et mon ainé avec l'océan a été plus que bénéfique. L'aventure pour nous deux çà été de découvrir la plongée sous-marine, bien encadré dans un club de plongée. J'ai modestement fait partie d'un club de rameurs, et les moments passés à ramer sur le lagon (en haute mer faut de la bouteille et plus de bras ou d'entrainement) dans une pirogue de six avec par moment des sauts de poissons volants, resteront à jamais gravé dans ma mémoire. Mon ainé (il avait 8 ans à l'époque), la même année a appris à nager et à plonger. D'après le responsable du club (un vieux plongeur breton) si ce n'est la limite d'âge imposée par la fédé, il aura pu largement passer son niveau 1 en même temps que moi. Inutile de dire que j'étais surpris. Je ne remercierai jamais assez mon pote qui m'a poussé à tenter la plongée, moi qui avait une frousse bleue lors de mon baptême de plongée (JAWS you know ) à Ranguiroa. Les polynésiens sont habitués à partager cet espace naturel qu'est l'océan, et leurs enfants nagent dans les lagons où il y a des requins, murènes et ainsi de suite. Bien sûr cela peut être dangereux, mais en trois ans sur place, jamais eu de soucis. Il y a des règles à respecter, les autochtones vous les apprennent volontiers pour peu que vous n'arriviez pas en terrain conquis. Enfin, tout çà pour dire que si j'en avais les connaissances, j'emmènerai volontiers mes enfants en pleine nature mais bien sûr avec les précautions d'usage. Je peux dire sans aucun doute, que mes propres enfants sont plus protégés que je ne l'ai été dans mon enfance. Je regrette pour eux cette douce insouciance que nous avions à l'époque, je vais pas faire une liste mais énormément de choses que nous trouvions normales à l'époque seraient considérées comme très dangereuses aujourd'hui dans notre société ultra-sécuritaire. Pour finir, je suis content que des gens puissent élever différemment leurs enfants, et que tout ne soit pas calqué sur un seul modèle.