Le tout premier, d’inspirations diverses : Bruno Duffort et Mongin pour le vieux continent, Gene Chapman et Mike Mann pour le nouveau monde.
Fermé :
-Pour la technique : lame de 9 cm, ouvert 20,5cm, fermé 12 cm.
Manche dans un vieux bois de cerf (pour ne pas perdre grand chose en cas d’échec), teinté dans un bain de thé ( au caramel
) .
Selle et axe de lame en laiton, rivets en maillechort, ressort en Z 40 de chez Bompertuis, trempé à l’orange clair/jaune, revenu léger ( 200° pendant une heure ).
Lame forgée en 100C6 (roulement de moissonneuse-batteuse.).
Ergot de blocage à la manière des Mongin
J’ai fabriqué le poinçon pour l’onglet dans un vieux burin mais le ressort est suffisamment souple pour pouvoir s’en passer.
Ce type de ressort et de blocage est très fiable : j'ai testé ce premier modèle en pratiquant 11000( onze mille) ouvertures-fermetures
pour être certain de la qualité des traitements thermiques du ressort : pas d'usure notable depuis.
L’anneau est forgé dans l’acier d’un amortisseur hélicoïdal trouvé au bord d’une route, puis trempé. La prochaine fois, je ferais autrement : ça demande trop de travail ( pas loin de 1,5 heure) pour un simple anneau .
Le second, pour le départ en retraite d'un collègue.
Bois de cerf trouvé en forêt, lame forgée en 110wcv5. Prévoir quelques heures pour l'affûtage initial , mais c'est vrai qu'une fois que ça coupe, c'est pour longtemps ( 1.1% de carbone et 1.3 % de tungstène).
Pour ceux qui connaissent, j'ai fais deux revenus de 1,5 h à 220°. Je crois que la prochaine fois, je vais me laisser tenter par 240°
J'ai foiré mon coup de poinçon comme 1 fois sur deux.
Vue du dessus avec le petit ergo de blocage :
Plié :
Et enfin dans son étui :
Ces couteaux ont beaucoup de succès auprès de mes connaissances et il y a déjà au moins 5 personnes qui me tannent pour avoir le leur.
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