Petite revue de mon merveilleux Dag Horn, maintenant que je l'utilise depuis quelque temps en cuisine.
Deux photos prises à l'arrivée, on le voit en entier. 31 cm au total, 19 cm de lame, dont 17,5 cm de tranchant :
L'étui cuir est simple et sobre, et va parfaitement protéger la lame si on range le couteau dans un tiroir.
…Mais je n'ai pas eu à le ranger, il est toujours à portée de main à la cuisine. Les photos qui suivent sont récentes, on voit un début de patine.
À l'utilisation, la courbe de la lame est géniale. Elle n'est pas trop marquée, ce qui permet par exemple de couper efficacement du chou rouge sur une grande longueur. Mais elle est assez présente pour agréablement hacher menu des feuilles de basilic, et bien accompagner le mouvement du poignet pour trancher les joues de porc confites de midi (miam !).
C'est vraiment très fin, on a 2 mm au dos, une émouture plate, qui donne 0,25 mm d'épaisseur à 2 mm au-dessus du fil. Ce dernier semble être en V. Je l'ai passé au coticule, ça m'a semblé facile et rapide à affûter, comme il se doit pour du XC75.
Le manche en hêtre brûlé est doux au toucher, léger en main, de taille suffisante pour mes assez grandes paluches, et le petit renfoncement permet d'assurer la prise.
Il faut faire attention de ne pas oublier de nettoyer la lame après avoir coupé des aliments acides, elle marque assez vite. C'est certainement dû au côté « brut » de la lame, qui laisse des mini anfractuosités dans le métal.
En résumé, on a là un couteau clairement inspiré des cuisines japonais ; il y a du santoku, du nakiri… Mais le traitement est purement
DagHornesque, avec un style et une personnalité bien marquée.