Melk a écrit:Bémol a écrit:Depuis, je paye mon bloc d'un kilo dans les 15 euros et ça m'suffit …
Pô cher!
C'est combien chez soucilles?
Melk a écrit:Bémol a écrit:Depuis, je paye mon bloc d'un kilo dans les 15 euros et ça m'suffit …
Pô cher!
littlecity a écrit:Bon là ce soir j'ai la flemme de chercher les proportions exactes. Maintenant je fais ça au jugé.
Mais en gros, je me suis inspiré de certains trucs que je fais dans mes broyages de couleurs.
Les grandes lignes sont les suivantes:
Le CrO2 est mouillé avec un peu d'essence de térébenthine sur la table à broyer (une plaque en verre). Ça doit faire une pâte épaisse.
À un vol. de cette pâte j'ajoute un vol. d'une cire en pâte, elle-même obtenue en faisant fondre un volume de cire d'abeille dans un volume d'essence de térébenthine. Vous suivez?
On peut varier les proportions selon son goût, selon que le cuir absorbe ou non, selon qu'on enduise le coté fleur ou le côté croûte, etc. Plus il y aura de cire, moins ça mordra.
Dans cette pâte, il est possible de rajouter un agent de dispersion (stéarate d'aluminium, pour ce qui me concerne. C'est vendu sous forme de poudre qu'on fait fondre dans de l'essence et qui donne un gel qu'on ajoute ensuite aux dispersions pigmentaires pour les rendre plus fines lors du broyage et pour les stabiliser). Il faut en mélanger une très petite quantité. Pour un volume de la taille d'une noix, ça ferait l'équivalent d'un grain de riz.
Ensuite on mélange le tout d'abord en le triturant à la spatule, puis en lui donnant un coup de molette à broyer pour bien cisailler et forcer la dispersion pigmentaire.
Et enfin, application au couteau à palette sur le cuir. Au début, c'est irrégulier, mais à force de passer et rapasser dessus, ça devient bien uni du même vert partout. Le frottement des lames affine encore la pâte qui devient nickel après quelques jours d'utilisation.
Mes oxydes de chrome pigmentaires (prévus au départ pour fabriquer des peintures) ont une taille théorique de particules primaires qui tourne autour de 0,3 µm. Ce sont des grains sphéroïdaux d'une dureté Mohs de 8 ou 9. Pour trouver mieux, il faut passer au diamant...
Le stéarate d'Al, c'est vraiment pas indispensable. Ça sert juste à corriger un peu la consistance sans avoir à toucher au ratio pigment / liant. La dernière fois que j'ai rechargé mon cuir, il y a plus de deux mois, je n'ai mis que de la cire d'abeille + téré comme liant.HAGAKURE a écrit:thup
Donc je résume :
oxyde de chrome
cire d'abeille
essence de térébenthine
stéarate d'aluminium
Tant que l'essence ne s'est pas évaporée, ça ressemble à une pâte ferme, comme du cirage, mais qui s'écrase et s'étale sans problème.HAGAKURE a écrit:Le résultat obtenu ressemble plus à une pâte ou à un(e) gel/crème? M'enfin bon, c'est pas important car l'un comme l'autre une fois séché, le résultat est le même.
Je n'en sais rien. Je n'ai jamais essayé… Faudrait voir... Je n'ai pas d'oxyde d'Al en poudre micronisée. Le seul truc que j'ai qui s'en rapproche, c'est un oxyde métallique mixte Co-Al, structure cristalline spinelle. Ça ferait sûrement un abrasif intéressant, mais en fait c'est du bleu de cobalt, et là, vu les tarifs, je vais éviter de me servir de ce pigment pour polir mes couteaux!HAGAKURE a écrit:Tu penses que l'ajout d'oxyde d'aluminium serait un plus à ta pâte? pas pour un résultat très fin, mais disons entre 0.5-1µ. (pour un polissage + rapide)
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