fanfouet a écrit:Il y a aussi d'autres façons d'encourager / de créer des emplois locaux, via l'achat de nourriture produite près de chez soi, notamment.
Pour moi internet permet surtout d'acheter des produits directement à leur producteurs / fabriquants, en évitant (au maximum) les intermédiaires qui n'apportent pas ou peu de valeur ajoutée. (Oui je sais, y'en a des bien)
Globalement c'est quand même très positif : plus de choix (notamment en artisanal), plus de qualité, plus de communication (et d'éducation) autour des produits...
La seule solution pour les boutiques est à mon avis de réussir à proposer un service de très grande qualité, via des vendeurs réellement formés et compétents, et de rassembler une communauté de passionnés autour d'elles, qui pourraient échanger IRL avec tous les avantages que cela comporte. Sans ça de mon point de vue elles n'ont plus vraiment de raison d'être.
Les intermédiaires (la distribution) présentent d'autres avantages que la compétence et le conseil.
Elle assure aussi une certaine diversité.
Si les gens n'achetaient leurs bouquins que sur le net, il est probable que les 3/4 de ce qui existe aujourd'hui disparaitrait à moyen terme.
Le libraires vend les "hit" qui assurent sa rémunération, mais assure la visibilité de trucs qui n'en auraient pas sinon. Ou seulement par rapport à un public conquis d'avance.
Dans ce cas, l'intermédiaire assure un brassage, une "oxygénation" du genre, là ou internet seul ne déboucherait que sur un appauvrissement de l'offre, un enrichissement des auteurs riches, et un appauvrissement des auteurs pauvres.
Donc ne pas croire que tous les intermédiaires agissent en parasite d'une chaîne