Sur la même période j'avais commencé celui là en empilage de cuir entre férule et talon en laiton pour cette Lame Lindela Tommi .
Je pensais que ce serait facile et rapide à réaliser, et que je pourrais le présenter aussi pour le défi.
Bin je me mettais le doigt dans l'œil jusqu'au coude!
La lame Lindela Tommi 105 (10,5 cm) de Marko Lindelä forgée dans un acier 115CRV3.
Bin c'est dur cet acier, j'ai grave galéré pour mater la soie, du coup ça m'a énervé et j'ai attendu plusieurs mois pour le finir.
Les empilages que j'avais réalisés jusqu'alors étaient sans colle et j'ai voulu faire de même pour celui là.
j'avais quand même d'abord imprégné le manche presque fini façon cuir bouilli (trempage dans de la gélatine alimentaire) pour assurer une cohésion et un durcissement, en gardant sa couleur naturelle au cuir.
J'ai fait ensuite une petite finition /stabilisation de le surface externe pour donner plus de brillant au cuir non teinté ni échauffé.
J'ai après improvisé un "saya" sur base de fond de boite à cigares cubains et dessus de caisse de vin de Bordeaux !
Il me semblait un peu épais (1,2cm) et de section trop carré pour bricoler un étui type scandinave en habillant le tout de cuir.
J'ai bien donc bien arrondi ses angles pour pouvoir bien mouler le cuir dessus.
Pas évident à photographier de face:
Et pour me facilité encore la tâche j'ai voulu faire un essai d'étui scandi sans couture pour lequel j'ai trouvé un tuto en anglais.
En attendant un morceau de cuir de 2,5 mm d'épaisseur j'ai fini le saya.
Poncé très fin il à reçu 4 couches de Danish oïl pour qu'il ne prenne pas trop l'eau durant la phase d'assemblage/moulage du fourreau en cuir sans couture.
Je me suis fait un patron en papier sur la base duquel j'ai découpé et percé en l'emporte pièce le cuir .
Voilà ce que cela donnais avant le montage par imbrication après avoir fait un trempage/imprégnation dans l'eau du cuir
Ce fut loin d'être la partie la plus facile du travail!
Mais ça l'a pas trop mal fait, le voilà pas tout à fait sec.
J'ai ajouté un cordon cuir pour attacher le bas à la cuisse pour dégainer et rengainer à une main en port ceinture ou tête bèche en tour de cou.
Les deux portions du passant sont assemblé avec un morceau du même cordon cuir.
Pas de fioritures pour être assorti à la simplicité du puukko avec son manche à lamelles cuir empilées sans colle.
il a eu droit, ensuite, à une protection à la graisse de phoque spéciale cuir pour le rendre brillant et le protéger.
Une fois la graisse sèche un petit lustrage, du coup il a prit un peu de couleur et de brillance.
Et il a fait l'objet d'une inspection poussé pour validation du boulot réalisé par le service "cat lité".