Je me suis enfin décidé à habiller le Hunter branche qui trainait depuis un moment avec pour unique habillage son fourreau de lame en bois.
Le cuir souple utilisé a été récupérer sur un pantalon des années 80.
Pour couvrir le fourreau cela pouvait aller, mais même en double épaisseur au niveau du manche cela manquait de rigidité.
J'ai donc inséré dans cette partie un morceau d'écorce de bouleau, qui est fixé en bas au fourreau (colle et petits clous de tapissier) et en haut au cuir par des rivets qui maintiennent aussi un passant dans lequel passe la lanière (cette dernière servait initialement à serrer le pantalon cuir au niveau de la ceinture)
La lanière est maintenue uniquement par un passant découpé et celui ajouté qui est donc fixé par rivet, l'écartement entre ses deux passant permet à l'étui de rester à plat contre la cuisse.
La lanière traverse aussi une petite tranche coupée dans la même branche qui a servi pour le manche, cela permet de mettre en place et sortir l'étui en glissant cette pièce sous la ceinture sans la détacher. (je ne sais pas comment ce système, vu sur des étuis scandi, s'appelle mais c'est très pratique).
Les passages de la lanière sont serrés au niveau du passant riveté et du percement du morceau de branche en bout, ce qui offre la possibilité de régler l'inclinaison de l'étui.
Cela permet par exemple de basculer le manche un peu vers le bas en arrière en réglant la lanière plus courte côté avant que côté arrière de l'étui en finissant par de nouer les extrémités.
On voit ici la forme ronde de la tête d'un clou d'assemblage fourreau/écorce de bouleau sous le cuir (en bas près de la couture)
Le bois de même aspect sur le manche et le bout traversé par les extrémités de la lanière pour être raccord.
Le passant ajouté sert aussi de point d'appui au pousse pour le extraire de l'étui le couteau d'une main malgré une rétention assez important et la lanière souple.
Rien de très révolutionnaire mais il est très pratique à l'usage.
Les finitions sont assez sauvages sur les coutures et la découpe (faites à l'arrache), un peu par flemme, mais cela lui permet de rester assez roots comme le puukko.