Vous connaissez le petit livret édité par Victorinox ? "UN SAUVETEUR, Histoires Vécues"
L’exercice est simple : à l'aide de témoignages, de vécu, montrer que votre Victorinox c'est pas de la queue de morue et que si vous devez en acheter plein, c'est pas pour rien !
Première page ça commence : « Ce fascicule a été rédigé par des personnes auxquelles le couteau de poche Victorinox a rendu d’éminents services dans les situations les plus diverses (…) nous désirons mettre à votre disposition des produits de qualité pratiques, fonctionnels, fiables et avantageux. Cet objectif donne un sens à nos efforts et nous procure une grande satisfaction au travail." On sent tout de suite que ça va être bon …
Laissez-moi donc vous narrer les quelques histoires vraies des gaillards qui en ont …
1. Un étudiant (généreux, comme tous les étudiants) néozélandais est témoin d’une sortie de route et sauve deux gosses à l’intérieur en coupant les ceintures de sécurité (qu’il ne pouvait couper qu’avec son Vic, pas un autre couteau, c’est certain …). Il passe au journal local comme un hero. Moralité : vous voulez être un héro : achetez Victorinox !
2. Un docteur (distrait, comme tous les docteurs) en Ouganda se fait piquer sa scie chirurgicale alors qu’il a des amputations à faire. Chance ! il a son couteau suisse sur lui, le met à bouillir, comme ça tout entier dans la bassine de flotte et hop ! six amputations avec la scie du Vic ! comme si de rien n’était !!! Croyez-vous qu’il ait souffert ? (le couteau) Non, nickel !!! Bon bien sûr, le plastoque des côtes s’est barré, mais à la limite, il suffit de les remplacer. Moralité : si vous devez vous faire amputer, rien ne sert de piquer la scie, le chir est encore foutu de vous couper la guibolle avec son couteau suisse, et là, vous saurez ce que ça veut dire de salopper un boulot …
3. En avion, un gosse (idiot, comme tous les gosses) avale un bonbon de travers, s’étouffe, heureusement un médecin à bord. Pas de bol, la trousse est dans la soute (normal, avec tous ces couillons qui veulent pas qu’on embarque avec des armes) et « pas de scalpel dans la boîte médicale de bord » (sic !). Heureusement, un passager sort un couteau suisse de la poche (et comment qu’il est arrivé là, çuilà ?) et hop ! trachéotomie qui sauve la vie de l’enfant et même pas d’infection plus tard … et le couteau, nickel.
Moralité : pas de bonbon dans l’avion.
4. Un irlandais (saoul sans doute, comme tous les irlandais) se balade à vélo et se fait faucher par un chauffard, est grièvement blessé (blessures internes). Chance ! arrive une voiture pleine de chirurgiens (!) qui l’opèrent sur place et lui font un drain avec un couteau suisse.
Moralité : je commence à me demander s’il ne vaut pas mieux se tenir à l’écart des porteurs de couteaux suisses, j’ai l’impression que ça porte la poisse …
5. Le gars, technicien (maladroit comme tous les techniciens) pour une société d’environnement, fait pas gaffe et fait tomber son légendaire couteau suisse dans le bassin d’épuration en voulant resserrer une vis à la con. Ballot, me direz-vous, voire commun.
Et bien non !, justement, figurez-vous que le gars avait du graver dessus son nom ou son adresse, parce que son successeur lui envoie quatre ans plus tard son couteau qu’il a trouvé au fond du bassin !! Nickel ! bien sûr sauf le ressort des ciseaux, qui n’est pas inox, mais qu’on remplace aisément. Plastoque un peu voilé, mais on pardonne, et ça se remplace … Bon, le gars dit qu’il l’a foutu dans un coin et ne l’a plus jamais utilisé (on se met à sa place), mais le concept est bon. Moralité : ne gravez pas votre nom sur votre couteau, en plus de passer pour une buse qui perd ses affaires, on risque de vous renvoyer un couteau plein de merde …
6. Le gars, y fait du VTT (en caleçon, comme tous les cyclistes) dans un coin super perdu, et là (bien sûr) la panne : la chaîne se casse. Pas de bol (la poisse quoi) et pas d’outils. Chance : il avait son Vic sur lui, et donc répare la chaine. Il chasse la goupille avec le poinçon en tapant sur le couteau avec une pierre (qu’on nous précise en granit, pas de la daube de calcaire).
Sauvé ! et devinez quoi : le couteau est nickel ! à peine une égratignure !!
Moralité : je suis sûr que ça porte la poisse …
7. le gars, (ridicule, comme tous les beaufs) il a à la ceinture un Vic de survie (sisi, vous savez, la grosse sacoche noire avec plein de gadgets dedans), et, croyez-le ou pas, tout le monde se fout de sa gueule ! Ce que les gens sont mesquins, tout de même …
Un petit tour en vélo, aussi, en famille et voilà-t’y-pas qu’ils tombent sur une jument et son poulain tout juste sorti, encore attaché par le placenta ; hop !, ni une ni deux, notre héro attache avec le fil de nylon (du kit de survie) le cordon et coupe le tout avec sa lame, et plus personne ne se moque de lui ! et le couteau : nickel !!!
Moralité : je crois que la jument se fendait tellement la gueule en voyant le kit en ceinture, qu’elle en a oublié de couper le cordon avec ses dents … poisse quand tu nous tiens !!
Bref, elles sont toutes comme ça, les histoires de mémé Victoria, je vous laisse les savourer sur leur site