Le Capucin

[GTartenpion]

Une grosse préférence pour le Cognet dans l'assiette. Esthétique, très bonne coupe et cela entretient la corne qui est un peu "sèche"

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Sa parler du poinçon avec une Levrette qui est est très appréciable.

[GTartenpion]

Oui et bien frappé

[GTartenpion]

Capucin Savignac. Un vrai cadeau du Passaround Manche "lamellé collé" (je n'ai pas les essences mais ) et lame pas trop carbone Je préfère très nettement ce modèle à clous que la production actuelle visible sur leur site

[Alexdeden]

Mes Capucins, les deux viennent d'Ariège, corne claire et corne sombre, 2 clous de Savignac et système Tisseyre, un genre de cran forcé.
Lame acier carbone pour les deux.

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Capucin Savignac. Un vrai cadeau du Passaround Manche "lamellé collé" (je n'ai pas les essences mais ) et lame pas trop carbone Je préfère très nettement ce modèle à clous que la production actuelle visible sur leur site

Très beau!
La structure du bois ressemble par endroit sur côtes à du chêne vert.

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Mes Capucins, les deux viennent d'Ariège, corne claire et corne sombre, 2 clous de Savignac et système Tisseyre, un genre de cran forcé.
Lame acier carbone pour les deux.

Si je peux me permettre .
Système de maintien de lame (ouverte et fermé) par ressort clipsé sur talon de lame qui pince le clou de butée de lame, à la façon Tisseyre :

[Alexdeden]

Oui c'est bien ça.

C'est donc une sorte de deux-clous cranté.

Tu as bien fait de te permettre !

[bpc]

Une copie du Perret, fait avec les mêmes moyens qu'a l'époque:

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Fabriquant FAYET DELIGNIERE à Thiers ( poinçon FLECHE déposé en 1942 )

Des lames "feuille de sauge" était destinées à des deux clous dont du Capucin assez élégant:




N° 9 années 60 à lame irrattrapable car très diminuée et encore plus rouillé en profondeur que la virole déjà très rognée.
Donc curieuse greffe (il y a quelques années) d'une lame de marque thiernoise type feuille de sauge récupérée dans un lot:


j'en ai exploiter quelques unes pour rééquiper d'autres manches Opinel esseulés:
Manche de N°8 virole intacte et talon de lame modifié :

Manche avec virole intacte sur N°10, N°8 et effilé 10 raccourci sans virole:

Manche N°8 viroles fendues lames non modifiées et le N°9 en court de bidouillage:

Principe des viroles fendue pour lames non modifiées sur N°8 :


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J'avais retrouvé aussi l'origine des lames "FLECHE", ce poinçon a été déposé durant la dernière guerre mondiale par le fabricant thiernois Fayet Delignière:

Les lames "feuille de sauge" était destinées à des deux clous dont des Capucins.

Série de lames flèche chinées il y quelques années.
Il y avait:
- 12 petites feuille de sauge (taille d'un N° 8 Opi) et une grande (taille d'un N° 9 Opi)
- 1 Grande type Montpellier (taille d'un N° 10 Opi)
Je rachetais aussi à l'époque des lot d'Opinel usagés dont certains n'avaient presque plus de lame suite à des affutages répétés.
Ils ne m'en reste qu'une petite non montée queje viens de retrouver en faisant du trie.
J'en avais envoyé 2 à Serpenko qui m'en a renvoyé une montée avec manche "jambe de cheval Basque"

Les autres sont mes bidouillages anciens sauf le plus récent en haut fait pour le défi 2015 Piémontais.(Bon ok c'est un friction vu qu'il n'a pas de lentille)

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Histoire de capucin selon la famille COGNET

https://Douk-Douk.com/les-regionaux/le-capucin/

Couteau le Capucin : Le plus antique couteau pliant ?
L’origine de ce couteau se perd dans la nuit des temps et semble remonter à l’époque Gallo-Romaine, car des couteaux pliants avec le même mécanisme et la même simplicité étaient utilisés dans les légions de César. Plus près de nous, le Capucin était décrit dans un ouvrage de 1771 écrit par Jean-Jacques Perret, lui-même Compagnon Coutelier et originaire de Béziers : « L’Art du coutelier« . Le Capucin, tel que nous le connaissons aujourd’hui, était encore largement répandu dans le sud-ouest de la France, et plus particulièrement dans les Pyrénées, au XVIIᵉ siècle, fabriqué par les bergers qui allaient chercher leurs lames chez le forgeron et taillaient les manches dans un robuste morceau de bois ou une corne de bélier. À partir de 1772, le Capucin a été fabriqué par des artisans couteliers établis à Foix et à Saint-Étienne.
Avec l’apparition des couteaux pliants et leur mécanisme à ressort vers la fin du XVIIIᵉ siècle, le Capucin fut progressivement abandonné et tomba dans l’oubli.

Début du XXᵉ siècle : Retour vers le passé.
Au début du XXᵉ siècle, le Capucin amorça une timide réapparition dans les ateliers GRAT établis à Foix et par notre Manufacture de Thiers.
L’aventure allait durer quelque 80 ans jusqu’à un nouvel abandon, définitif cette fois, dans les années 80.
Définitif ?… jusqu’à ce que Pierre Cognet retrouve des caisses de lames de Capucin et de Montpellier dans les greniers de l’atelier à la fin des années 1990.
Fort de cette trouvaille et considérant le trésor qu’elle représentait, Pierre Cognet décida de refaire à l’identique les Capucins et les Montpelliers avec ces lames, et surtout les planches de plans et dessins originaux de l’époque.

Une fabrication conforme à l’original.
Des lames en acier XC75 au carbone de forme feuille de sauge, des manches monoblocs, c’est-à-dire façonnés dans un bloc massif de bois ou de corne, un axe de lame et un clou de butée, le tout réalisé à la main par un artisan coutelier comme à l’époque, il n’en fallait pas plus pour connaitre un franc succès avec ce couteau plus que millénaire.
Si sa conception et son montage peuvent paraître plutôt simples, tout l’art du coutelier réside dans un ajustement millimétré et une finition parfaite.

Un nom aux origines pas si obscures.
Bien évidemment, il est fort peu probable que le nom du couteau date de ses origines romaines, mais semble plutôt inspiré de la forme du manche que lui donnaient les bergers et qui pouvait faire penser à un moine capucin revêtu de sa bure avec sa capuche.
Dans la solitude des estives Pyrénéennes, les bergers très pieux priaient devant leur couteau sur le manche duquel ils avaient pris soin de représenter une croix à l’aide de clous d’argent ou de cuivre.
Si la tradition des croix a peu à peu disparu en même temps que le couteau se répandait dans toute la France et au-delà, la forme du manche, elle, est restée.

[bpc]

Histoire de capucin selon la famille COGNET

Avec l’apparition des couteaux pliants et leur mécanisme à ressort vers la fin du XVIIIᵉ siècle, le Capucin fut progressivement abandonné et tomba dans l’oubli.

Cela me semble faux, car j'ai l'impression que le couteaux a clous, et spécialement le capucin, n'ont jamais cessés d'être fabriqués.

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Capucin Savignac. Un vrai cadeau du Passaround Manche "lamellé collé" (je n'ai pas les essences mais ) et lame pas trop carbone Je préfère très nettement ce modèle à clous que la production actuelle visible sur leur site

Savignac est issus d'une bien ancienne lignée ariègeoise de couteliers qui décrit sur le site son histoire:
https://www.couteau-savignac.com/fr/con … u-savignac

Et l'histoire de son modèles L'Ariégeois au manche plus courbe (pour raison technique) que celui du capucin traditionnel dont il est inspiré:
https://www.couteau-savignac.com/fr/16- … -ariegeois

Le modèle du Passaround, avec son extrémité de manche plus belle car plus pointues, semble être une version relativement ancienne que celle visible sur le site:
https://www.couteau-savignac.com/fr/cou … chene.html

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Manches "typés capucin + ou moins courbée" sur grands artisanaux: