Encore une fois, ne prenez pas vos désirs pour des réalités. Peut-être qu'il n'est pas logique de se faire coffrer parce qu'on a un Thiers à cran forcé dans sa poche, peut-être que les textes ne sont pas clairs et qu'ils peuvent être interpretés de façon assez contradictoire, peut-être que la lance d'arçon devrait figurer nominalement dans la liste des armes blanches, mais TELLE EST LA LOI...
Un marteau exhibé ostensiblement dans un centre-ville sera considéré comme arme de 6e catégorie avec trouble à l'ordre public s'il est agité par un skin excité au milieu de la rue, alors que nul ne dira rien à Mr Da Silva, maçon, qui l'utilise pour clouer une planche.
C'est ce qui fait la force et la logique de la loi française: elle n'est pas détournable en jouant sur les mots.
Que signifie une loi qui fixe une règle sur la longueur de la lame et le système de blocage quand un fabriquant ingénieux créée l'UK Penknife avec blocage de la lame par le doigt (ce qui en fait un couteau dangereux)? A rien. Si ce n'est à une inflation des textes une fois qu'un ou deux crimes auront été commis à l'aide de ce couteau encore légal...
Et franchement, je suis assez heureux de savoir que les marginaux défoncés qui traînent dans nos rues se feront coffrer si les flics, en les fouillant, retrouvent ne serait-ce qu'un gros clou rouillé sur eux.
C'est à la gueule du client? Oui, et alors? J'ai confiance en la Police de mon pays
