Y a pas un truc de sens du devoir, de place dans la société ? D'amour du boulot bien fait ?
je sais pas, j'imagine qu'il y a qq chose comme ça pour les japonais , mais bon , parler d'un peuple entier ….
Tout travail répétitif finit par lasser j'imagine ?
avec le temps je pense que oui, reste a savoir combien de temps ça prend … je connais quelques Français qui ne font pas deux couteau identique qui on envie de tout balancer :/
perso je trouve ça (encore) génial, il y a une énorme marge de progression disponible. et je tirs plein de petit plaisir tout le long de la fabrication du couteau. Et c'est encore plus sensible avec les couteaux de cuisine.
a chaque étape il y un petit truc qui fait vibrer.
quand je suis content de la façon don j'ai géré la soudure, quand la forge est terminée et que les plages de Th on étés bien fait, la mise en forme ou juste un chouilla de plus ou de moins dans une courbe et l'allure change, la bonne composition de l'argile qui va permettre de taper une bonne trempe, la gestion de la TH , précise et homogène.
la trempe , le meulage et l'apparition du sandwich , l'épaisseur régulière du fil , de l'emouture .
le polissage ou la mise a plat de l'emouture sur les cailloux ( la beston est juste fini de roder ça marche très bien maintenant ) . . .
bref , c'est des petits trucs qui font que meme si tous les couteaux sont identiques, chaque couteau est unique ( ça fait bien message publicitaire des 80's ça non ? ) et que ça recommence différemment chaque fois.
moi je ne me lasse pas.
c'est moins sensible avec les chasses ou les neck , mais l'aventure est la meme je trouve.
bon quand j'aurais fait ça 20 ans , peut être que je verrais les choses autrement hein.…
on verra.