moi en couteau "survival", mon plus gros c'est le Nimravus.
Sauf les Kukris et la machette Thai..., qui ne sont plus dans la meme catégorie...
bon, pour ceuses qui sont a fond dans le trip survival, quelques infos choppées sur le net sur les deux gars qu'on a retrouvé en jungle aprés 50 jours...
"Beaucoup plus affaibli, Guilhem Nayral est toujours hospitalisé à Cayenne. Ayant souffert de problèmes intestinaux, il a perdu 25 kilos durant ses 50 jours dans la forêt guyanaise, contre 8 pour Pillois.
Lors d'une conférence de presse dans un hôtel de Cayenne samedi, Loïc Pillois, collier de barbe, jambes maigres et griffées dans un bermuda kaki, T-shirt gris, avait reconnu: "Nous avons sous-estimé la difficulté".
Ce paysagiste de 34 ans - même métier et même âge que son compagnon d'infortune Guilhem Nayral - interrogé sur ce qu'il changerait si c'était à refaire, Loïc Pillois a répondu: "on prendrait un téléphone satellitaire". Mais le rescapé a souligné avoir été "au départ obnubilé par le poids. Je voulais m'alléger au maximum". Son sac à dos pesait 22 kilos, celui de Nayral encore plus.
Par ailleurs, "la boussole, on pensait que c'était plus sport".
Pillois a rappelé qu'ils avaient tous deux effectué en 2000 une marche autour de Saül, la localité du centre de la Guyane où il a resurgi et qui était leur point d'arrivée prévu.
Cependant, "on a sous-estimé la difficulté de progresser en forêt profonde", a-t-il dit.
"Nous marchions 4 à 5 heures par jour et à ce rythme-là, sur ce parcours, il fallait plutôt 20 jours que les 12 prévus".
Au bout de 12 jours, comme Saül n'était toujours pas en vue, "nous nous sommes arrêtés dans une trouée et on a fait du feu parce que l'on pensait que cela suffirait pour se faire repérer par les hélicoptères".
La règle, quand on n'est pas au point prévu en forêt, c'est de s'arrêter et d'attendre les secours, a rappelé l'aventurier. "C'est ce qu'on a fait pendant trois semaines".
"Comme on avait des vivres pour 12-13 jours, le treizième, on n'avait plus rien".
Il a fallu se débrouiller: "graines de palmier dont il faut enlever les épines, noix, petits animaux qu'on faisait cuire. On faisait des corvées de bois pour allumer des feux".
"Dans notre trouée", a raconté Pillois, "on entendait les hélicos, parfois plusieurs fois par jour. A un moment, on ne les a plus entendus. On était indécis: repartir ? Rester ?"
Alors les deux hommes ont remarché une semaine et demie. "La route devenait très escarpée, avec des orages terribles. Guilhem a eu des problèmes intestinaux. Les derniers jours, il avait du mal à porter son sac"
Ils étaient couvert de tiques, et plein de larve qui courraient sous leur peau..
Le plus affaiblis avait bouffé une migale insuffisement cuite, et donc était partiellement paralysé…
çà calme non?
